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Le blog de Michel Giliberti

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Mon tout dernier ouvrage.
"Françoise Hardy, les mots d'une vie" / éditions Jacques Flament.
Même si mon voyage musical est très éclectique, celui que m’offre Françoise Hardy accompagne ma vie depuis mon adolescence. C’est cette fidélité qui m’a donné l’envie de mettre en lumière son écriture, car si l’on évoque sans cesse la beauté, la discrétion ou les amours contrariés de cette si singulière artiste, sa plume, fil rouge de toute son œuvre, n’a pas assez catalysé les attentions qu’elle mérite. Bien entendu, Françoise Hardy a déjà publié un livre sur ses chansons et sans aucun doute, ce dernier restera le plus réussi en la matière, mais pour ma part, ce que j’essaie d’approfondir dans cet ouvrage est essentiellement lié à la modernité et à la fluidité de son verbe comme à celle de sa poésie qui, sans jamais côtoyer la mièvrerie ou l’exaltation, vous fait souvent basculer dans un état proche de la catharsis.
MG
Pour se procurer ce livre il suffit de cliquer sur ce lien ou de le commander chez un libraire.
Françoise Hardy, les mots d'une vie/Michel Giliberti/Editions Jacques Flament

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Atelier normand / Argentique / Années 2000
Grand soleil dehors, jeu d’ombres et lumières dedans.
MG
# peinture contemporaine
# Photographie
# Portraits

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1999, soirée foot devant la télé au fond du sombre atelier d’un tapissier du Kram ; ce dernier, bien qu’attentif aux performances de son équipe « L’espérance », n’en continuait pas moins de travailler, ajoutant du bruit au bruit, puisqu’il ne cessait de servir de son agrafeuse pneumatique, autant que de son marteau, tout en hurlant au moindre espoir d’un point dans son camp… Bien évidemment, comme rien ne m’ennuie davantage qu’un match de foot et le brouhaha de supporters (ils étaient cinq ou six) j’avais passé mon temps à prendre des photos particulièrement banales et de mauvaise qualité, mais qui, aujourd’hui témoignent de l’une de ces si nombreuses soirées amicales dans l’ambiance électrique du Kram. Mohamed, puisqu’il s’agit de lui sur ce cliché, fut mon premier modèle tunisien, et ce, pendant des années. Désormais, c’est un père de famille comblé, vivant en France, et ravi de son métier de boulanger d’autant que la boulangerie lui appartient, et qu’à l’image d’un roman du 19e siècle, sa femme, appétissante et joviale, se tient derrière la caisse. Une pensée émue pour elle, aux soirs de matchs à la télé…

MG

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Un dernier bébé en passant... et dont le titre évoque mon état d'esprit actuel... No comment !

MG

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Si près du saut dans l’inconnu des jours à venir en France, je m’applique, de façon sans doute puérile à capter nos différences et les proposer en images. Bien sûr, mes petits moyens en la matière n’ont aucune chance de résonance chez celles et ceux qui ferment les yeux et se bouchent les oreilles, mais, peu importe, mes photos n’ont d’autre ambition que celle de mettre la beauté en avant, surtout celle qui s’ignore et se rencontre au hasard d’un regard. Et puis, à l’heure où la laideur des exhortations racistes fait mal jusqu’aux entrailles, la grâce peut encore rafraichir comme l’eau claire d’une source. 

MG

site https://www.michel-giliberti.com/

 

 

 

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Toulon, 1964... photo prise par mon père. Le mur de ma petite chambre qui en dit long...

Tant de belles choses... tant de souvenirs...

 

Quelques mots pour remercier toutes celles et ceux qui m’ont envoyé tant de choses si gentilles en privé par rapport à la mort de Françoise Hardy et qui s’étonnent que je n’aie rien posté sur elle. Personnellement, sur les réseaux sociaux je n’aime pas parler de mes ressentis réels. Mes coups de cœur, comme mes coups de gueule sont la plupart du temps des métaphores ou plus simplement de la poésie à plusieurs lectures. Facebook autant qu’Instagram n’ont pas fonction de divans de psychanalystes. Je suis secret et ce n’est que par le travail que je m’exprime. Tout ça pour vous dire que je ne voyais pas l’utilité de vous décrire mes états d’âme face à la mort de celle qui a fait éclore en moi, tant de choses enfouies, et m’a donné l’envie dès mes quatorze ans d’écrire et composer des chansons, allant jusqu’à en enregistrer professionnellement le temps de 3 albums dans les années 70. Ce fut la même chose avec Léonard de Vinci qui exalta dès l’âge de mes 11 ans l’envie de peindre, idem pour Louis Bromfied, un auteur dont je n’ai plus jamais rien lu et dont le livre, « La colline aux cyprès », trouvé sur un trottoir lorsque j’avais treize ans m’avait chaviré. J’ignore les arcanes qui firent que cette histoire à laquelle j’aurais surement été insensible aujourd’hui, planta en moi cette graine de l’écriture et me fit dire aussitôt… « À 60 ans, je serai romancier ! » ; je pensais qu’il fallait ce minimum de maturité pour tenter l’aventure. En fait, mon premier livre est paru dès mes 49 ans par le hasard d’une rencontre avec un éditeur que je ne remercierai jamais assez. J’étais quand même persuadé que c’était trop tôt, mais on ne refuse jamais une telle offre. Cela dit, j’avais raison, puisque je n’aime pas l’écriture de mes premiers ouvrages.

Je n’ignore pas que ce verbiage inutile, n’est que prétexte à reculer le moment de parler enfin de Françoise, et si j’écris « Françoise », c’est que nous avons tant et tant partagé de mails ensemble durant ces trois dernières années sans parler de mes visites chez elle, que je ne la considère plus comme une simple idole. Mais voilà, j’ai conscience de mon incapacité à l’évoquer dès lors qu’elle est partie, pas même à l’aide d’une photo, ça m’est trop difficile. Je ne regarde même pas les hommages qui forcément lui sont rendus dans les médias, d’autant qu’ils doivent forcément se télescoper avec les pitoyables évènements politiques actuels français, nauséabonds et si dangereux, et donc ça me ferait trop mal. Du coup, je vous livre simplement l’un de nos échanges de mails alors que je rédigeais mon livre sur ses chansons et où je l’informais par amusement que Pluton entrait dans mon signe (Verseau) et que ça me prédisait aux dires des astrologues le meilleur pour 2024. Sur quoi, elle me précisa que rien n’était moins sur et que pour son signe (Capricorne) elle pensait même que Pluton annonçait sa propre mort ou celle de Jacques… la capture d’écran de cet échange n’étant pas très bonne, je vous en restitue par écrit juste la fin, car cette dernière me touche infiniment et vous comprendrez pourquoi.

Françoise

Pluton n’est jamais de bon augure quand il se trouve à la même longitude qu’un point sensible du ciel natal (lune, Soleil, Vénus en particulier) ne m’en parlez plus, car il est sur le point (si ce n’est pas le cas) d’être à une très mauvaise longitude pour le soleil natal de Jacques : soit il meurt, soit c’est moi. Je ne rigole pas. Et je ne regarde plus les éphémérides depuis des années.

Moi

Oh mon Dieu… J’avais lancé ça comme çà. Maintenant, je suis affolé comme vous. J’oublie Pluton, promis. S’il devait vous arriver quelque chose, j’abandonne mon projet de livre. Je ne l’écris que pour vous. Je serais tout autant contrarié pour Jacques… et pour Thomas ! Ce serait terrible pour lui. Heureusement que ce soir je dîne chez des amis qui ont toujours du très bon vin français…

Françoise,

Ah mais surtout pas. Il faudra au contraire sortir votre livre. Car il sera le seul à être bon parmi ceux qui sont déjà sortis ou sortiront.

Moi :

Si vous le pensez, Françoise, je le ferai bien sûr, mais je n’en tirerai aucun plaisir. Surtout, surtout… soyez là.

Fin

Encore une fois, merci à vous tous pour vos nombreux messages privés, empreints de tant de compassion. Pour conclure, je me permets de placer ici les dernières lignes de mon livre sur les chansons de Françoise et qui, aujourd'hui, prennent tous leurs sens. Pardon d’avoir été si long.

« Chère Françoise, en ces temps falsifiés, vous demeurez, filigrane discret, l’authenticité de ma mémoire et de mes sentiments…

Je vous en remercie. »

MG

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Mon dernier tableau « Help ! … ou le champ des signes. »

Je sais d’avance que certains de mes amis me diront en privé qu’un oiseau mort, du sang, et le responsable du massacre, ce n’est pas vraiment joyeux. Je leur répèterai que l’allégresse ne m’a jamais inspiré et qu’il serait étonnant, au seuil de mes soixante-quinze ans, que ça change. La gaieté, je la vis en société, jamais dans l’enfermement choisi de mon atelier où je m’immerge au plus profond des doutes et perceptions liés à tout autodidacte. Je n’envisagerais jamais de créer quelque chose qui va bien avec le canapé ou les rideaux, c’est tout à fait impensable. Je ne suis pas décorateur. De toute façon, je ne peins pas pour « tous », mais pour « chacun » ! J’entends par là que je ne cherche pas à plaire, mais uniquement à émouvoir, déranger, ou provoquer une réaction d’ordre psychologique, ne fût-ce qu’à une seule personne, et en premier, à moi !

MG

https://www.michel-giliberti.com/

 

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Mon tout dernier tableau, le dernier tout court, peut-être ; il fait partie d’un cycle de 3 toiles ayant une parenté de thème (le peintre et ses états d’âme). Donc, après Maux du peintre, Désordres du peintre, voici Lypémanies du peintre, je m’y suis investi corps et âme pendant plus d’un mois, bien que ce mot « âme » n’ait aucune signification pour moi.

MG

 

Lypémanies du peintre / MGiliberti
Lypémanies du peintre / MGiliberti
Lypémanies du peintre / MGiliberti
Lypémanies du peintre / MGiliberti

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Balade dans la médina de Tunis / 2024
Balade dans la médina de Tunis / 2024
Balade dans la médina de Tunis / 2024
Balade dans la médina de Tunis / 2024
Balade dans la médina de Tunis / 2024
Balade dans la médina de Tunis / 2024
Balade dans la médina de Tunis / 2024
Balade dans la médina de Tunis / 2024
Balade dans la médina de Tunis / 2024
Balade dans la médina de Tunis / 2024
Balade dans la médina de Tunis / 2024
Balade dans la médina de Tunis / 2024
Balade dans la médina de Tunis / 2024
Balade dans la médina de Tunis / 2024
Balade dans la médina de Tunis / 2024
Balade dans la médina de Tunis / 2024
Balade dans la médina de Tunis / 2024
Balade dans la médina de Tunis / 2024

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Maux du peintre / Giliberti
« Maux du peintre » huile sur toile / 141x89 cm.
Premier tableau de l’année [commencé le 7 décembre]. Une toile dont le résultat est à l’encontre de celui envisagé, mais ce n’est pas la première fois que je m’évade du concept de base qui me pousse à m’enfermer dans mon atelier des heures durant. C’est un peu comme si j’obéissais à quelque chose qui m’échappe, mais peu importe, l’essentiel reste la création.
MG
 

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