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Le blog de Michel Giliberti

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Mon tout dernier ouvrage.
"Françoise Hardy, les mots d'une vie" / éditions Jacques Flament.
Même si mon voyage musical est très éclectique, celui que m’offre Françoise Hardy accompagne ma vie depuis mon adolescence. C’est cette fidélité qui m’a donné l’envie de mettre en lumière son écriture, car si l’on évoque sans cesse la beauté, la discrétion ou les amours contrariés de cette si singulière artiste, sa plume, fil rouge de toute son œuvre, n’a pas assez catalysé les attentions qu’elle mérite. Bien entendu, Françoise Hardy a déjà publié un livre sur ses chansons et sans aucun doute, ce dernier restera le plus réussi en la matière, mais pour ma part, ce que j’essaie d’approfondir dans cet ouvrage est essentiellement lié à la modernité et à la fluidité de son verbe comme à celle de sa poésie qui, sans jamais côtoyer la mièvrerie ou l’exaltation, vous fait souvent basculer dans un état proche de la catharsis.
MG
Pour se procurer ce livre il suffit de cliquer sur ce lien ou de le commander chez un libraire.
Françoise Hardy, les mots d'une vie/Michel Giliberti/Editions Jacques Flament

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Mais oui, un jour, j’ai eu 19 ans. Je fumais, je buvais, j’allais en boite de nuit de Marseille à Saint-Tropez en passant par Paris. La vieillesse, finalement, n’est jamais qu’un habit froid et détestable, reprisé et rugueux, que le temps nous force à enfiler par-dessus la soie tiède de notre jeunesse intacte… la seule qui pourtant nous va si bien.

MG

site https://www.michel-giliberti.com/

Soie froissée....

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Monalisa et moi, et moi, et moi...

Toulon, 1963… j’ai treize ans.

La réplique de la Joconde que l’on voit, accrochée au mur de la salle à manger, n’était pas une simple faute de goût de mes parents, mais le seul désir de mettre à l’honneur mon travail de peintre en herbe. En effet, après tant et tant de copies de cette Joconde, dans le seul but de comprendre la technique et le fameux sfumato de Léonard de Vinci, après des nuits entières dans les affres de la création, plutôt que de réviser mes cours ; j’avais enfin réalisé une Mona Lisa suffisamment correcte. Du coup, papa avait encadré et placé la "chose" au vu et au su de tous ceux qui passaient à la maison et dont on devinait l’étonnement, voire la gêne, devant cette décoration pour le moins atypique. Mais très vite, on les rassurait : "C’est le petit qui a l’a peinte ! " (Version pudique de papa), " C’est le trésor à sa maman qui l’a faite" (version exaltée de maman). Sur cette photo, ma petite mine témoigne de ce travail constant, de cette rage de peindre qui me faisait zapper la vie réelle. J’étais tellement aux anges en compagnie de mon prof… Léonard de Vinci. (Si, si… il était vraiment là, je vous l’assure). Il faisait juste une pose pendant mes repas et un peu au lycée, sauf pendant les cours de maths et de géographie : il avait compris… que je ne comprenais rien. Alors j’avais du rab pour mes leçons de peinture. Il me conseillait de prendre un air très attentif pour faire illusion et, en douce, il me distillait par la pensée, les exercices du soir, une fois à la maison. C’était une mystification si parfaite qu’un jour mon prof de math me lança : "Je n’comprends pas, Giliberti, tu suis bien les cours, mais tes devoirs sont toujours plus mauvais ! " Sans un mot et l’air navré, j’avais baissé la tête. Mieux valait être considéré comme un cancre que comme un dérangé du bocal !

Lorsque maman découvrit cette énième Joconde, la meilleure après des dizaines et des dizaines de tentatives, j’avais eu droit à cette phrase alors toute neuve et minimaliste qui ne devait plus jamais quitter ses lèvres chaque fois que je lui dévoilais un nouveau tableau : " Mon Dieu, on dirait que ça va sortir ! " Compliment suprême ! Papa lui, avait juste un petit rictus de fierté et un regard gourmand, le même que celui que l’on a devant la vitrine d’une pâtisserie. Quand j’y pense… Mes parents, si simples, étaient dépassés par ce curieux gamin conçu sur le tard, par accident, et qui restait toujours enfermé dans sa chambre, à peindre ou à écrire, ne voulant jamais en sortir, ne dormant presque pas…

Eh bien, rien n’a changé ! Je suis le "Toujours petit ", comme me nomment mes amis tunisiens.

La vieillesse, finalement, n’est qu’un habit froid et détestable, reprisé et rugueux, que le temps nous force à enfiler par-dessus la soie tiède de l’enfance, la seule qui nous va pourtant si bien.

MG

 

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Désenchantement...
Le désenchantement rôde toujours, comme une hyène affamée… il nous oblige à analyser la toxicité d’un échec annoncé, même si l’innocuité du rêve demeure, fragile, insaisissable.
MG

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Tribulations d'un épouvantail et d'un miliardaire ! Quelle misère !
Il y a une trentaine d’années, une journaliste optimiste m’avait posé cette question très encourageante : « Que feriez-vous si, en fin de vie, vous deviez devenir impotent ? »
Avec un enthousiasme presque suspect, je lui avais répondu que ma curiosité insatiable ferait que je me contenterais volontiers d’un œil valide. Et tant qu’à faire, un œil accompagné d’une oreille qui le soit aussi : Une forme de luxe, de survie 5 étoiles, en quelque sorte !
Aujourd’hui, au vu de l’actualité, je réévalue ma réponse…
Ni œil ni oreille !
À quoi bon voir et entendre, quand tout ce que la planète propose d’inepties rivalise avec d'authentiques films d’horreur ! Je choisirais donc l’inconscience comme forme de dernier luxe. D’ailleurs, je m’étonne que le nouvel épouvantail orange et son ami milliardaire "futur martien " n’aient pas encore songé à raser Los Angeles pour en faire une magnifique cité flambant neuve et y reloger les Gazaouis ! À moins, qu’ils songent à les envoyer sur Mars, justement… Quelle misère !
MG

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Les années 70...
Les années 70, si reconnaissables avec leurs pantalons pattes d’éléphant et ces mains libres de tout smartphone… Une époque insouciante—bien que militante—où l’on se battait pour la liberté et la fraternité. Depuis, un bug semble avoir parasité ce programme !
Sur cette photo, je pose avec Chantal, une amie précieuse rencontrée aux beaux-arts de Toulon en 1966, beaux-arts que nous avons largués en urgence, sans regret ; notre amitié, elle, n’a cependant jamais pris le large. 😊😘
MG

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Même pas vu qu'on me photographiait...🙃😝

Même pas vu qu'on me photographiait...🙃😝

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Retour de nuit / MG
"RETOUR DE NUIT"/ huile sur toile / 90x90.
Mon dernier né, dans l'exaltation des ultimes coups de pinceau... ces touches finales qui, comme par magie, insufflent enfin la vie au tableau.
MG

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En 2008, un de mes romans les plus anxiogènes et sans doute mon préféré était publié sans grand succès, je dois l’avouer. Son titre : « La peau du monde ». En décembre, j’ai eu la tentation d’en lire quelques pages revenues en mémoire ; aussitôt elles m’ont inspiré cette toute première toile de 2025, également nommée « La peau du monde ».
C’est une grande respiration, car ce tableau commencé en 2024 m’a demandé beaucoup d’énergie et de remises en question.
MG

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Atelier normand / Argentique / Années 2000
Grand soleil dehors, jeu d’ombres et lumières dedans.
MG
# peinture contemporaine
# Photographie
# Portraits

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Mon travail d'artiste peintre, auteur et photographe...

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