Un peu d’encre et mes mots
Naissent alors du désert
Où les vents sur la peau
Éteignent mes paupières.
Un peu d’ocre et ses maux
Meurent enfin du désert
Où les sables sur la peau
Allument ses prières.
© Giliberti
Un peu d’encre et mes mots
Naissent alors du désert
Où les vents sur la peau
Éteignent mes paupières.
Un peu d’ocre et ses maux
Meurent enfin du désert
Où les sables sur la peau
Allument ses prières.
© Giliberti
Published by Michel Giliberti - … - Poésie et société
Un peu de notre vie
Épure de nos croix
Sais-tu
Un peu de notre ciel
Blessures sous notre masque
Que tout
Un peu de notre mort
Clôture de nos cris
A une fin ?
© Giliberti
Published by Michel Giliberti - … - Peinture et Poésie
Il est des hommes doués
Comme autant de printemps
Qui se taisent et se terrent
Puis s’exhalent en secret.
Ceux-là mêmes qui refusent
Le soleil des mots pleins
Les eaux fortes des sens
Le verbe qui les sacre.
© Giliberti
Published by Michel Giliberti - … - Photos et poésie.
Si chaque année, février me balance à la gueule un an de plus et sa St Valentin désabusée, il m’apporte aussi l’éclosion et l’épanouissement des hellébores du jardin. Cette fleur qui va durer si longtemps permet de me distraire un peu de toutes les blessures humaines que nous voyons s’étaler sur nos écrans depuis des semaines, de toutes ces révolutions des peuples qui ont soif de liberté, de démocratie et dont certaines aujourd’hui vivent l’enfer.
Petites taches vert pâle, mauves dans les coins obscurs du jardin… Grands rêves d’un peintre qui voudrait que s’aiment les hommes, que leurs couleurs sèment...
C’est l’abysse d’une étrange demeure
D'un endroit bien enfoui dans les signes.
Il inscrit en mémoire les tabous
Et meurtrit l’insoumis qui en souffre.
C’est le souffle d’une étrange torture
D’un endroit où s’ordonne la vie.
Il détruit une à une les ivresses
Et immerge votre pourpre dans le noir.
© Giliberti
Published by Michel Giliberti - … - Peinture et Poésie
Nous vivons des moments historiques, des moments d'incroyable euphorie... Une nouvelle version du monde va se lire. Il nous est permis de vivre l'impensable. Des peuples arabes se libèrent enfin. Plus jamais ils ne donneront l'impression de n'être que des figurants au milieu de décors grandioses et des zones touristiques. À deux jours de la St Valentin, date mon anniversaire, c'est le plus cadeau que je n'ai jamais reçu.
J'ai gardé le tableau moins évident pour la fin.
Avec lui, je clos une série de toiles de plus d'un an de travail... 2011 ne fait que commencer et dans trois jours, j'ai 61 ans... Un célèbre chanteur n’avait-il pas prétendu que la vie commençait à 60 ans ? Je vous le confirme, il avait raison... je n'ai donc, qu'un an. Dès que je retrouve ma tétine, je vous fais signe...
Lucas, l'un de mes derniers tableaux nés des congères et autres enfermements du mois de décembre où j'ai cru finir en crème glacée Häagen-Dazs ...
Il y aura d'autres toiles de Lucas, bien sûr, et je les souhaite inspirées du prochain printemps...
Encore quelques restes de mes boiteuses créations de ces derniers temps... Le printemps arrive et avec lui, la sève des beaux jours...
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