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Le blog de Michel Giliberti

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societe

Ukraine... ou la folie d'un homme.

Sale guerre, sale dictature, sale mémoire piétinée ! Comment vivre léger quand tout pèse des tonnes ? L’idéologie, la mégalomanie et l’hystérie meurtrière restent encore et toujours le vrai moteur des hommes. Quant aux destins brisés, deux ou trois monuments en l’honneur de martyrs sauront bien y pourvoir.

Ecce homo !

site https://www.singulart.com/fr/artiste/michel-giliberti-16755

site https://www.michel-giliberti.com/

blog http://michelgiliberti.com/

 

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pyramide

Si belle et bouleversante émotion hier soir devant le combat gagné de l’Égypte ! Quand un peuple compte sur la réalité des hommes pour construire ses lendemains… À méditer ! 
MG

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Intérieur99-blog

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  • carthageLumière celeste sur les ruines flamboyantes de Carthage...
  • Lumière des hommes sur les ruines de la droite en France... durable, je l'espère !

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AFRIQUE

Et la violence sur terre continue à mettre en miettes les idées pures des utopistes, ceux qui voudraient que la terre ne soit pas que ce ballon bleu meurtri des coups de pieds des hommes, joueurs inconscients en train de sauvagerie. Mauvais jeu, mauvais trip. Chaque coup, chaque blessure, est un affront, une fêlure… un mal irrécupérable ! Aidons-nous !

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Bermudes-II

Médiocrité des idées qui divisent ! Vaste camouflé pour dénoncer l’islam ! Sordides arguments qui exaltent les bassesses en tout genre ! Infâmes propositions quand existent des lois ! Je pourrais tant  dire de cette machination qui bouscule nos élans et incite à nous désaimer.
« Libérer, fraterniser, égaliser »… tout est à revoir.
La copie est mauvaise, les acteurs en dessous de tout.
Cette pièce élyséenne et pourrie, nommée pompeusement « Débat sur la laïcité » va tenter encore un peu d'entretenir le théâtre français aussi vermoulu que son directeur.

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fleurs-roses-B

Un peu de rose, un peu de vert du jardin

Comme pour les cantonales de ce dimanche

je vous embrasse tous.

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Alors que les peuples arabes se battent pour la liberté et la démocratie, qu’ils le font dans le sang, avec une fierté à toute épreuve et un courage sans faille, notre gouvernement avance la crainte de flux migratoires et veut ouvrir un "Débat sur l’islam"… vaste avancée idéologique de sa part, indispensable torchon à agiter pour esprit poussiéreux ! Puis, réalisant que l’idée n’est pas des plus judicieuses, qu’elle a la puanteur qu’elle mérite, le facétieux Fillon corrige le tir et renomme la chose en "Débat sur la laïcité".
Sarkozy et ses amis sont assurément en train de nous achever aux yeux du monde… Jamais gouvernement n’aura été aussi amateur ! Au lieu de trouver de vraies solutions fédératrices, Sarkozy récupère tous les bas instincts et va lécher le C… de Marine Le Pen afin de récupérer ses sales voix et, ainsi, assouvir sa lamentable soif de pouvoir.
« La politique coule dans mes veines » a-t-il dit… en attendant nous sommes alités et sous perfusion.

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Egypte-drapeau-victoireNous vivons des moments historiques, des moments d'incroyable euphorie... Une nouvelle version du monde va se lire. Il nous est permis de vivre l'impensable. Des peuples arabes se libèrent enfin. Plus jamais ils ne donneront l'impression de n'être que des figurants au milieu de décors grandioses et des zones touristiques. À deux jours de la St Valentin, date mon anniversaire, c'est le plus cadeau que je n'ai jamais reçu.

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En Iran, la condamnation à mort par lapidation de Sakineh Mohammadi-Ashtiani me rappelle cet extrait de mon dernier roman. À ma façon, et même si ce que je décris ne se passe pas en Iran, ce texte permet de me joindre à tous ceux qui luttent pour mettre fin à cette sordide histoire d'un autre temps.

lapeaudumonde

 

... /...Le temps d’allumer une cigarette, il s’arrêta par hasard sur une chaîne d’information et de reportages en continu qui donnait à voir sur une route de Kaboul inondée de soleil, une femme en burka, battue à coups de pied et lapidée par une horde de fondamentalistes talibans confortés dans leur illusion d’être au plus prêt d’un islam pur.
L’image n’était pas très bonne, sûrement tournée en caméra cachée, mais suffisamment violente pour que Gilles, encore dans les confidences de sa mère, écarquille les yeux, brusquement envahi par l’horreur qu’il n’attendait pas.
Il tira sur sa cigarette et se saisit de son verre de coca.


 ...La malheureuse femme trébuchait sous les coups, se prenait les pieds dans sa tunique, jusqu’à ce que doucement du sang apparaisse ; auréoles sombres sur le bleu indigo de sa burka...


 Gilles se mordit les lèvres, ce qu’il voyait dépassait l’entendement. Il tira très vite plusieurs fois sur sa cigarette tandis que de son autre main il serrait de plus en plus fort le verre de coca. 

 ...Les coups pleuvaient. 
Toujours.
Hallucinants.
Lâches.

Autour de la femme en bleu, la poussière jaune de la route tourbillonnait sous le martèlement des hommes qui hurlaient et redoublaient d’acharnement bestial.

Les tâches de sang se multipliaient.

La femme ralentit son pas, puis tomba à genoux.
Par trois fois, elle tenta de se relever, puis comme une biche sous la morsure des chiens, elle s’arrêta, vaincue. Elle ne pouvait plus combattre. Ils étaient trop forts… trop courageux...   

 

Gilles se sentit mal à l’aise.
Un filet de sueur serpentant sur sa nuque le fit tressaillir.
Il n’avait jamais assisté à une telle abomination, à un tel massacre, ne l’avait même, jamais imaginé.
Et quand, toujours dissimulée sous sa burka qui deviendrait son linceul, la proie de ces hommes sang nom, s’allongea définitivement, face contre terre, dans un dernier soubresaut de bête abattue, Gilles vit partir le verre en éclats sous la pression de sa main tétanisée par son stress.
D’un trait, le coca se répandit sur son jean et sur les draps puis glaça la peau de ses cuisses.
Cette douleur imprévue et celle de la malheureuse victime le firent sursauter et se relever d’un bond, les yeux révulsés par la peur. Il ne faisait plus la distinction entre la femme agonisant dans son sang et lui, au plus près du sien qui, chaud et poisseux, coulait de sa main entaillée jusqu’à l’extrémité de son coude. Son regard se posait d’une image à l’autre sans qu’il parvienne à trouver le geste qui l’aurait mené à évaluer ses blessures. ... /....

 lapeaudumonde.com / Giliberti / éditions bonobo

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Mon travail d'artiste peintre, auteur et photographe...

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