Ta peau défait tous mes voyages et tes sourires font chavirer la barque. Je ne sais plus la lumière, je ne sais plus la nuit. L’été de toute chose n’a pas brûlé l’instinct mais au silence des jours nouveaux, j’ai des sursauts de moribond.
Je ne sais pas qui vole l’autre, je ne sais rien de ces larcins.
Ils sont en moi et vivent en toi puis réinventent la création.
Tous les matins où mon orgueil n'accordait rien à tes parades sont aujourd’hui si peu de choses. Aimer pour rien me semble enfin la condition de mes errances.
Je ne sais pas qui vole l’autre, je ne sais rien de ce larcin.
Ils sont en toi et vivent en moi, puis réinventent la destruction.
Je ne sais pas qui vole l’autre, je ne sais rien de ce larcin.
© Giliberti