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Le blog de Michel Giliberti

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ports-puniques-2

Si présent l’été de mon enfance 

L’herbe folle aux mollets, les sauterelles, les papillons dans les blés.
Si fragile la soie des coquelicots, sa caresse légère entre les doigts rougis.
Si généreux l’étang vert des têtards, le métal turquoise des libellules, le cuivre des lézards.
Si présent l’été de mon enfance 
L’esprit libre de tout, les mains pleines de rien,
Quand le bleu de la terre irisait mon regard de fortunes gratuites.

 

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Romain-regard
Quant à murmurer l’indicible, j’avoue que vous avez participé de ma rêverie, le temps de vos hésitations, le temps de ma fausse assurance. Quelques gestes maladroits, un fou rire, vos yeux de sous-bois.
À consommer sans retenue chaque émotion offerte, les mystères se défont.
Et, de ne pas avoir partagé un lit de bataille, notre relation fut pleine d’une victoire réciproque.
Et le charme dure encore qui perpétue votre aura.
 
Romain-regard-3

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Pere-noel0001

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Jean-François-2

Une banlieue comme ailleurs...

Jean-François

Un sourire et des mots...
 

Jean-François-4

      Puis des bleus à l'âme et des bleus sous les yeux.

 
 © Michel Giliberti 

      

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la-main

L
es perles noires comme ta peau dans l’azur de la chambre
Les perles noires comme tes yeux sous tes paupières d’ambre.


© Michel Giliberti
 

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La-porte

Vous aviez au matin, quand le soleil embrasait votre grand corps, un sourire complice et amusé qui en disait long sur le poète distrait qui, en soirée, vous assommait de tous ses mots.
Vous aviez au matin, quand l’odeur du café montait de la cuisine, un air affamé qui aiguisait mon appétit de vous. 

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L'amour-

C’est ici, sur tes lèvres, que l’eau donnait la soif
Et par là, dans mes yeux, la blessure d’un été.
C’est de toi que naissaient tant de contes
Et déjà, l’âme grise de mes fables.
Il te fallait si peu pour récolter beaucoup...

L'amour-2       Être à temps chaque nuit quand tant d’autres tardaient
 À tort, chaque jour quand chacun raisonnait
Vivre ailleurs s’il fallait être là
Vivre l’autre avant de vivre soi.
 Il me fallait beaucoup pour te saisir un peu...

L'Amour La jeunesse, terreau vif sous les reides qui croissent
Son sang neuf, sans souci, qui se barre par un drain
Blanche, la sève, héroïne de nos siestes
Noire, la Parque qui s’invite, discrète
Il nous faudrait si peu, mais nous avons tant eu.

© MichelGiliberti 

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crane-et-miroirÀ l’écoute de Satie me viennent de sottes idées, noirs sursauts comme ses notes dans l’abîme serti de mes soubresauts ; noirs assauts de mes sautes d'humeur et de mes maux tressés.
Satie… Si ses blanches et ses noires conjuguent autant mes ressauts et mes creux, si comme des satellites, elles tournent autour de mes vanités satyriques ou salutaires, c’est le signe que Satie essaime et sème dans la soie de mes sens assagis.
 

 

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Franck-et-la-pendule-
Pendant les longues séances de pose, Franck, l'enfant terrible, l’enchanteur de tant de mes tableaux, mon Salaï, croquait le temps sous toutes ses formes. 
 

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Comme certaines "prestations télevisuelles", alors que j'étais chanteur, circulent sur Youtube, Facebook et d'autres sites facétieux de la toile...
Comme on n'est jamais si bien servi que par soi-même...
Comme nous rentrons en hiver et qu'il faut se détendre, voici donc ma première apparition à la télévision aux "Rendez-vous du dimanche", l'émission de Michel Drucker.Ça ne nous rajeunit pas.
Je n'en mets qu'une, les autres sont sur Youtube.

 

                                                                     Il y a chez elle
Des parfums troubles d'encens 
Il y a chez elle
Des pavots de papier blanc
Il y a chez elle 
Des lumières bleues voilées
Il y a chez elle 
Des fenêtres fermées
Qu'il fait bon chez elle
Que j'aimerais vivre chez elle !
Il y a chez elle
Des fruits mûrs un peu partout
Il y a chez elle
Des livres qui traînent partout
Sur son tapis ciel
Des boîtes multicolores
Vides, irréelles,
Juste pour le décor
Qu'il fait bon chez elle
Que j'aimerais vivre chez elle.
Il y a mon coeur qui reste accroché à ses gestes
Il y a mes yeux qui cherchent ses traits, les caressent
Il y a mes mots qui s'envolent en pensée.
Il y a les phrases d'amour que j'invente en rêve
Il y a les lettres d'amour que j'écris sans trève
Et qui finissent toujours jetées dans un panier.
Il y a chez elle
Un grand lit tout blanc de plumes
Il y a chez elle
Des bougies noires qui fument
Il y a chez elle
Des vins d'Italie
Des photos du ciel 
Quand il devient tout gris
Qu'il fait bon chez elle
Que j'aimerais vivre chez elle.
La, la, la....
La, la, la...
Il y a chez elle
Des lumières bleues voilées
Il y a chez elle
Des fenêtres fermées
Qu'il fait bon chez elle
Que j'aimerai vivre chez elle. 

 Paroles & Musique M Giliberti.
 

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Mon travail d'artiste peintre, auteur et photographe...

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