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Le blog de Michel Giliberti

musique

 
Écoutez... écoutez et vibrez.
C'est un groupe tunisien. Un son et des images éloignées de tous les clichés. C'est une émotion inouïe, une surprise inestimable qui vous fait replonger dans l'innocence, dans l'envie d'aimer l'autre tel qu'il est.
C'est le coeur qui bât !
Le coeur qui cogne, devrais-je dire !
Un talent qui réconcilie de toutes les déchirures humaines et donne davantage l'envie d'aimer le peuple tunisien. Pour ma part, j’écoute ce groupe en boucle depuis que je l’ai découvert, c’est à dire hier soir.

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Comme certaines "prestations télevisuelles", alors que j'étais chanteur, circulent sur Youtube, Facebook et d'autres sites facétieux de la toile...
Comme on n'est jamais si bien servi que par soi-même...
Comme nous rentrons en hiver et qu'il faut se détendre, voici donc ma première apparition à la télévision aux "Rendez-vous du dimanche", l'émission de Michel Drucker.Ça ne nous rajeunit pas.
Je n'en mets qu'une, les autres sont sur Youtube.

 

                                                                     Il y a chez elle
Des parfums troubles d'encens 
Il y a chez elle
Des pavots de papier blanc
Il y a chez elle 
Des lumières bleues voilées
Il y a chez elle 
Des fenêtres fermées
Qu'il fait bon chez elle
Que j'aimerais vivre chez elle !
Il y a chez elle
Des fruits mûrs un peu partout
Il y a chez elle
Des livres qui traînent partout
Sur son tapis ciel
Des boîtes multicolores
Vides, irréelles,
Juste pour le décor
Qu'il fait bon chez elle
Que j'aimerais vivre chez elle.
Il y a mon coeur qui reste accroché à ses gestes
Il y a mes yeux qui cherchent ses traits, les caressent
Il y a mes mots qui s'envolent en pensée.
Il y a les phrases d'amour que j'invente en rêve
Il y a les lettres d'amour que j'écris sans trève
Et qui finissent toujours jetées dans un panier.
Il y a chez elle
Un grand lit tout blanc de plumes
Il y a chez elle
Des bougies noires qui fument
Il y a chez elle
Des vins d'Italie
Des photos du ciel 
Quand il devient tout gris
Qu'il fait bon chez elle
Que j'aimerais vivre chez elle.
La, la, la....
La, la, la...
Il y a chez elle
Des lumières bleues voilées
Il y a chez elle
Des fenêtres fermées
Qu'il fait bon chez elle
Que j'aimerai vivre chez elle. 

 Paroles & Musique M Giliberti.
 

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L-enfant-oiseau.jpg
Hier après-midi, une amie ailée et son elfe sont passés à la maison. Dès leur envol, m'est revenu en mémoire « L’enfant oiseau », un de mes tableaux, bien kitch en vérité, mais ailé, lui aussi. C’est pourtant un de ceux, qui, dans les années 80, me permirent d’être remarqué et de faire mes premiers pas dans ce métier.
À l’époque, je trouvais follement romantique cette toile, d'autant que dans le troisième et dernier album que je venais d’enregistrer, une de mes chansons « Quand j’étais enfant oiseau »  reprenait le thème de ce fantasme éthéré, jamais tout à fait abandonné.
Je dépose ici cette chanson pour être au plus près de ce tableau…je ne peux même pas croire que c’est moi, tant je l'ai chantée avec une toute petite voix pour coller à son histoire... Une histoire liée à quelques égratignures d’enfance. Bref, je pourrais croire que c'est un gamin qui susurre mon texte ; celui que j’aurais pu avoir.


 
Quand j'étais enfant oiseau / Michel Giliberti / CBS 

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À
quinze ans, j’étais amoureux fou d’une fille de mon lycée (ben oui). Elle s’appelait Myrtille. Elle avait quelque chose de Françoise Hardy, ses cheveux blonds et raides glissaient jusqu'au creux de ses reins et ses yeux étaient gris-bleu.

Elle m’ignorait totalement, d’autant qu’elle avait déjà dix-sept ans… (Deux ans plus tard, je parvins quand même à mes fins), mais elle me largua très vite.
Si je parle de ça, c’est parce qu’à quinze ans quand on aime comme j’aimais et qu’on est le garçon que j’étais, on prend sa guitare, on s’installe sur son lit et on compose une chanson qui vous fait pleurer. C’est ce que je fis.
Bien plus tard, alors que j’avais 25 ans, la maison de disque CBS me fit signer un contrat et pour mon premier trente-trois tours, j’ai voulu faire, par tendresse, un clin d’œil au jeune homme enamouré que j’étais à 15 ans, et enregistrer cette si vieille chanson, une de mes premières, naïve, certes, mais ô combien écrite dans l’émotion.
Même si d’autres chansons de cet album la valent largement, « Te dire je t’aime » puisque c’est son titre, reste un souvenir qui m’émeut et auquel je suis très attaché.

 
Maintenant, il n'y a plus qu'à l'écouter...
 

Faut pas rire, j’étais petit !

pochette-disque.jpg

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Mon travail d'artiste peintre, auteur et photographe...

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