Quels beaux chants que les rites, les errances et les voyages délicieux de l’innocence ! Quels beaux chants que ceux de l’espoir, de l’erreur, du rêve et de la fraicheur piégée par un regard timide, mais prometteur !
Ardents souvenirs et ardentes confusions du printemps de nos vies, quand la chair vibre encore à la moindre brise ; quand le cœur bat si fort qu’il vous plonge dans l’essoufflement et la pire des distractions ; quand les autres n’existent plus ; quand l’univers tout entier se résume à ses seules prunelles qui vous mettent en prison ; quand le souffle essentiel n’est plus le vôtre, mais le sien. Quels beaux chants !