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Le blog de Michel Giliberti

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moi-petit-2
L’ombre du temps farde mes yeux de cernes si gris que tout le ciel d’hiver semble s’y être invité. 
À ce regard nourri des ans, s’ajoute le pli d’amertume au coin des lèvres qui me donne l’air d’un sage, moi qui, dans le fond, ne décolle guère de l’âge des bonbons, des Dinky Toys et des ballades en famille, quand sous le soleil qui aveuglait papa, j’insistais : « Encore une photo !... Encore une photo ! »

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Alan-6Petit rêve si pâle
Déclic sur fond d'ennui
Heures bruyantes, tristes et sales 
Des poubelles dans Paris.
Un garçon me sourit
Puis regarde vite ailleurs
De peur d'être incompris
Quand il n'est que douceur.
Petit rêve en rafale
Intime espoir des rues
Aux heures trop animales
Des rencontres perdues.
Un garçon qui travaille
Puis s’accroche fataliste
Au camion qui cisaille
 Ses mains d'équilibriste. 
Petit rêve en cavale 
Froid silence qui m'attriste
Tant il rend bien bancales
  Mes beaux désirs d'artiste. 

© Giliberti 
 

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fleur-Dougga
Je marchais dans Dougga au centre des ruines romaines… C’était à l’automne de l’année dernière. Je m’étais un peu éloigné, recherchant une solitude qui m’est souvent nécessaire, quand, au milieu de nulle part, ces quelques fleurs me sont apparues.
La photographie des choses et des lieux ne me passionne pas, mais je ne sais pourquoi, ce bouquet isolé, un peu comme je l’étais alors, me donna l’envie de capter sa fragile image.
Depuis plus d’un an, ces fleurs mauve pâle étaient rangées aux oubliettes comme dans un herbier, et voilà que je les redécouvre.
Aussitôt, je ressens l’émotion, la douceur de ce jour, le silence alentour et les parfums fanés de la campagne après la pluie, alors, je laisse l’herbier ouvert, encore un peu.
 

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verres-bleus-au-jardin
Être un soleil encore un peu, être un félin jusqu’au point d’eau, puis les mots à la bouche, se dire qu’aimer est le seul verbe qui vaille la peine d’être conjugué.
Poète ou bien voyou, ne pas hurler avec les loups, dénoncer la tiédeur et faire de l’ennui un feu immense dans les nuits chaudes des sentiments.
J’aime les éclairs, j’aime la pluie, le vent qui gifle et qui réveille. J’aime le soleil et sa brûlure, la flaque d'eau et le désert, j’aime nos bleus, j'aime nos rouges, j'aime t’aimer... 
J'aime, c'est le plus sûr moyen de ne pas vieillir.

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laurent
Dans ses yeux tristes, l'eau bleue des glaciers et les laves rouges des volcans pillent ses heures grises où tout s’emmêle et se détruit. 
Rêver sans l'autre l'enferme tant que ne plus vivre lui semble être la vie.
Quand de ses terres profondes, un souffle chaud incendiera ses larmes froides, peut-être quittera-t-il ce monde dont il ne capte plus rien. 
 laurent-2  
 

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Mohamed-G-el-M
Si peu de chose pour parler de l’émoi.
Si peu de rêves au bout des sens et de l’absurdité.
Habits de fêtes, costumes de cirque, musiques et rires d’alcool, rien… Rien n’y fait quand le cœur n’est plus à sa place.
Tout devient absurde... vase sans fleurs, véhicule immobile ! Que dire d’autre des sentiments et des mots qui vous mettent dans des états inutiles quand échange et négoce ne se conjuguent plus.
Écorces parfumées, vanille et bourbon…  autant de saveurs qui vous mutilent.
L’urgence n’est pas qu’un fourgon et des hommes dans la nuit au service de vos douleurs, c’est aussi le verbe qui ne joint pas le geste et s’empêtre dans le vide. C’est le corps et le cœur qui crèvent de ne pouvoir palpiter ensemble.
Moi, j’aimais voir l’eau sur la peau, le sable sur la joue, le rire dans mes larmes… moi j’aimais l’absurde dépendance.


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dos-hammamet-
D’argent, le soleil sur les vagues
De bronze, ses épaules mouillées
D’argile, mes paupières brûlées
De larmes, les traces sur mes joues.

© Giliberti

 

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L'homme
S’il m’était encore possible d’ajouter à ton corps quelques mots, je dirais qu’il demeure une terre inconnue et qu’au bout de nos nuits, le voyage qu’il m’offre reste toujours nouveau.
 

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tourterelles
Pour terminer le cycle précédent de mes cinq derniers tableaux, rien ne vaut ce message d’amour poétique. Malgré un froid insensé, ce couple de tourterelles reste là, uni et amoureux sur le poirier du jardin en attendant le printemps ; un peu comme le mien qui rêve de soleil, d’envol et de dépaysement.
À quelques jours de la Saint-Valentin, date de mon anniversaire, ce message d’amour est très clair.
 

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amours-nomades
Les amours nomades transportent avec elles toute la violence et la vertu nourries des plus grands désordres.
De ces grands et beaux combats, de leurs creux et de leurs bosses percées des rouges verticalités du quotidien, naissent nos nourritures terrestres ; tout souffle confondu et sang mêlé.
© Giliberti
 

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Mon travail d'artiste peintre, auteur et photographe...

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