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Le blog de Michel Giliberti


© Giliberti / hémographie des désordres / édtions bonobo /2008

T
atoo du front
Trace de l'âme, ton âme...
Tes trêves se meurent si tôt
Se meurent et puis me tuent
Et sur tes flancs, la marque des chiennes.

Tatoo des lèvres
Trace des mots, tes mots...
Tes phrases pour me mentir
M'atteignent sans me distraire
Et sur ton cou, l'odeur des chiennes.

Tatoo du torse
Trace des coeurs, ton coeur...
tes râles n'auront plus lieu
Voyagent vers d'autres lits
Et sur ton ventre, le lait des chiennes.

© Giliberti / 2008

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Et puisqu’en août, au jardin, il m’est donné de croire que l’automne s’installe, mes amours de soleil se tachent aussi de rouille et de rose, puis s’enferment déjà au secret des silences et de tous les mots vains.


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Mes vacances en Tunisie sont déja derrière moi et la maison blanche et bleue va sommeiller à nouveau sous les bougainvilliers en attendant mon retour...

 ... la petite chatte qui débordait de tendresse aura bien grandi d’ici là. Peut-être même aura-t-elle trouvé un autre vieux matou à se mettre sous les griffes.

Je ne suis pas allé souvent à la plage, préférant m'occuper de mes plantes, de lectures et de promenades.
Pourtant, un jour où je nageais à ma façon, c'est-à-dire de façon assez grotesque, Abdoul, un des secouristes de la plage de La Marsa (tout près de Sidi Bou Saïd) décida pour la troisième fois consécutive qu’il fallait y remédier. Bien entendu je refusai son offre une fois encore, mais je n’ai plus résisté à lui demander de poser pour moi. Je l'avais si souvent vu s’entraîner sur le sable au petit matin, pratiquer la Capoeira et jouer au foot avec ses copains que j’avais parfois songé à capter son élégance, mais cette année je n’avais aucune volonté pour quoi que ce soit et si dans l’eau turquoise, il n’était pas venu à ma rencontre, je n’aurais certainement jamais réalisé ces quelques photos estivales.
Voici donc Abdoul au fond de ma cour, heureux d’être enfin considéré, d’autant que je lui ai pris plus d’une centaine de photos.

                                             Un peu d'échauffement, puis...
                                                   Les yeux dorés d'Abdoul...
                                                     La frime d'Abdoul...

Les lunettes d'Abdoul...

                                                                                       Encore...

                                                         Un dernier sourire...


Et comme on ne voyait que lui, une simple serviette éponge qui séchait au soleil a suffi au décor.

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Le blog de Michel Giliberti

Mon travail d'artiste peintre, auteur et photographe...

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