J’ai tant aimé vos éteintes couleurs
J’ai tant aimé vos étreintes douleurs
Et me voilà vous dire « bonsoir »
Pour aller vivre de mauvais jours…
© Giliberti
J’ai tant aimé vos éteintes couleurs
J’ai tant aimé vos étreintes douleurs
Et me voilà vous dire « bonsoir »
Pour aller vivre de mauvais jours…
© Giliberti
Published by Michel Giliberti - … - Photos et poésie.
Les jours et les nuits de Ramadan en dehors de toute considération religieuse (je ne suis pas musulman) sont pourtant tout à fait attachants.
Quelque chose d’apaisé, quelque chose d’essentiel semble baigner la ville tout entière et pour moi, toujours à la recherche du calme, du modéré et de l’harmonie, je ressens cela, le savoure enfin dans ces moments-là.
Mais ce n’est pas tout, la ville fatiguée sous le soleil, la ville qui vit son jeûne comme elle le peut, se réveille sur le coup de dix-neuf heures. La rupture de jeune n’est plus loin. Tout le monde a dans le regard quelque chose qui vibre. On attend, on s’impatiente… on roule à vive allure jusqu’à la maison, on crie, on s’interpelle, les quartiers se réveillent de la torpeur de toute une journée, des marchands ambulants s’installent sur les trottoirs, puis enfin, depuis les mosquées, le muezzin annonce officiellement cette providentielle rupture du jeûne.
Et là, après cette effervescence, ce foisonnement de vie de trois quarts d’heure d’affilée, le calme revient de nouveau, le calme s’abat littéralement sur la ville.
Silence absolu. Un peu comme avant une éclipse… même les oiseaux se taisent, les chats sont en velours.
Tout un peuple mange en même temps…
Vous ne pouvez imaginer le bonheur que ça procure. Un silence unique, d’une qualité exceptionnelle où l’on imagine les gens heureux en famille, dépassionné de toutes les inquiétudes… quand on mange, on est un enfant et les enfants ne font pas de politique. Pour moi, cette parenthèse silencieuse, c’est comme un déplacement dans le temps, un recentrement sur le devenir de chacun d’entre nous, c’est aussi l’heure où j’arrose le jardin avec le seul bruit de l’eau et l’odeur du jasmin comme compagnie… L’extase !
Puis, vers vingt et une heures, les bruits reviennent doucement, s’amplifient, se nourrissent du bonheur d’être repu et de pouvoir passer la soirée à bavarder, chanter, vivre jusqu’à très tard dans la nuit, jusqu’à l’aurore pour certains. Dans les cours… sur les plages, les terrasses… et toujours dans la douceur des nuits Tunisiennes.
MG
Si belle et bouleversante émotion hier soir devant le combat gagné de l’Égypte ! Quand un peuple compte sur la réalité des hommes pour construire ses lendemains… À méditer !
MG
He oui, n'en déplaise à certains médias français, la Tunisie c'est aussi une jeunesse tournée vers l'avenir...
et ce jeune danseur hip-hop qui préparait son spectacle et que j'ai eu la chance de saisir en pleines répétitions...
En est bien la preuve...
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