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Le blog de Michel Giliberti

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C’est le noir des yeux,
C’est le rouge de l’âme
  C’est l’amour d’un pays.

In Bleus d'attente © 2001




Un dernier clin d'oeil sur ce qui enchante mes yeux et je cours à l'aéroport.

@ Bientôt

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Demain dimanche, je pars en Tunisie. En attendant je vous laisse un de mes tableaux qui parle de ce pays ainsi que Nancy Ajram, une chanteuse qui fait un carton là-bas.
Si l’avion ne tombe pas je serai de retour le 12 février et le 14, à la saint Valentin, ce sera mon anniversaire… Pas étonnant si je vis en couple depuis 35 ans...
Alors, adieu pot au feu, coq au vin, tartes aux pommes et Normandie, je cours m’abonner pendant quinze jours aux couscous, tajines, makrouds et à Sidi Bou Saïd...



De Carthage à Salammbô,
J’avançais sans mes yeux.
Les vôtres, noirs et vigilants
Suffisaient jusqu’aux ports Puniques.

© In Bleus d'attente /2001

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Avec Emmanuel, notre amitié et nos rapports de travail sont si étroits et si fructueux que pour concrétiser cette fusion, j’ai voulu dans un de mes tableaux, que ma signature soit retenue dans sa main comme si elle était un objet à part entière.
Pour la première fois, cette griffe qui représente à mes yeux l'identification de mon travail et surtout la satisfaction de l’avoir terminé avait autre chose à dire, quelque chose de l’ordre de la promesse.
Pour la première fois, mon nom comme un symbole d'appartenance signait la preuve indélébile d’une amitié sans faille.

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Depuis les cieux l'oiseau cherche sa proie au sol et lorsqu'il l'aperçoit, sa vue s'aiguise à l'extrême pour qu'il puisse, avec précision, fondre sur elle.
Le peintre, c'est un peu ça, qui tente de percevoir sur l'étendue de la toile blanche le signe d'une idée, d'une image à capturer.
Mais les idées elles aussi, comme les oiseaux, s'échappent parfois aussi vite qu'elles apparaissent, et le peintre reste sur sa faim.


Quant à crever d'un mot de trop
J'aime encore mieux crever de rien
Sur ton visage que je déteste
Je lis encore tous mes fracas
Sors de mes mains, vas t'en voler
Et ne viens plus fienter par là.
© Giliberti / 2007

Petit poème spontané dédié à une amie qui se reconnaitra et qui a déclanché chez moi le pocessus de la "désamitié".


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Je ne me souviens plus du prénom de ce modèle, je l’ai peu connu. Je l’ai peint pour son visage qui, sans être mon idéal en peinture, avait pourtant la luminosité, les rondeurs et l’espièglerie des Bacchus de Caravage ; ma passion pour cet artiste m’a fait emprunter son sillage, le temps d’une toile où j’ai déliré un peu pour casser le côté angélique du modèle.


Beaucoup de mal à installer quelque chose sur le blog aujourd'hui, mais à 23 heures précise, comme prévu, c'est parti. Bravo à toute l'équipe d'Over-Blog. Les hommes politiques devraient en prendre l'exemple :o)


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Dimanche sur la 5, dans l’émission de Franz Olivier Giesberg, Sakorsy à qui l’on demandait ce qu’il pensait de la fuite de Johnny Hallyday en Suisse a été on ne peut plus clair : selon lui, ce départ pose avant tout la question des impôts excessifs sur les grosses fortunes. Beau retournement de situation tout à fait prévisible et qui laisse entendre qu’un chanteur populaire qui manque tout simplement à ses devoirs de citoyen en n’acceptant pas la fiscalité imposée pour tous, serait la victime d’un système injuste. De nombreuses fortunes existent en France, pour autant elles ne s’expatrient pas forcément.
Dans son extrême facilité à noyer le poisson dès qu’une question précise risque de démasquer son libéralisme à tous crins, Sarkosy a aussitôt mélangé les genres en parlant de la fuite des cerveaux et notamment du scientifique Montagnier jugé trop vieux pour être maintenu à la tête d’une équipe de chercheurs.
Cet amalgame ridicule a fini de m’écoeurer…

*
Sans transition, je rapporte ce qu’a dit un SDF à qui l’on a demandé hier ce qu’il pensait de la mort de l’abbé Pierre : « Sa mort me fait plus mal que la morsure du froid ».
Belle ellipse aux regards des phrases grandiloquentes et souvent creuses employées par les personnalités de tout bord.
*


Les modernes atouts
Qui s’installent et effacent
L’étincelle des fous,
Sont à toi, sont à moi.
Les modernes atouts
Qui ajitent nos jours
D'un présent trop futur
Sont à lui, sont à elles.
Les modernes atouts
Qui donnent à nos désirs
De déviantes blessures
Sont à eux, sont à nous.
Les modernes atouts
Qui tarissent nos instincts
Et fabriquent nos plaies
Sont nos futurs chaos.

 © Giliberti / 2007
 
                                                                                                              
 

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Le sang des peuples peut se répandre,
L'âme rouge de leurs veines
Perpétuera la vie des hommes.
© Giliberti / 2007


YOU ARE NOT FORGOTTEN

envoyé par colereordinaire

À Toulon, dans les années soixante alors que j'étais adolescent, j'aimais porter ma guitare sur la plage du Mourillon et jusque très tard dans la nuit, chanter avec mes copains et copines, les tubes de l'époque, notamment l'immortel " Guatanamera" de Joe Dassin. 
Nous étions des lycéens bronzés et insouciants, des enfants de la Méditerranée, des enfants aux paupières et aux lèvres brûlées de sel et de soleil.
Nous avions l'âge des yeux immenses, l'âge des rêves plein la tête.
Qui de nous pouvait penser que cette belle chanson poussée à tue-tête dans la chaleur de la nuit, cette belle chanson au parfum exotique de Cuba, ce beau « Guantanamera » qui évoquait tous les délices et tous les possibles voyages allait bien plus tard s'apparenter à un camp de prisonniers? le tristement célèbre Guantanamo ? Le révoltant Guantanamo.

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 Quand l'ennemi avance, nous reculons ;
Quand l'ennemi recule, nous avançons ;
Quand l'ennemi s'enfuit, nous le pourchassons.
                                                                                      Mao Tsé-Toung


*
*

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Tu etais la pierre
Et tu étais l’eau
La pierre me noyait
Et l’eau me heurtait.
Je disais, « viens » et tu partais.
« Va » et tu prenais racine.
Comment aimer l’escale
Quand elle ravit la terre ?
Comment aimer le souffle
Quand il vous plaque au sol ?

In Bleus d'attente © 2001



Des chambres noires et sans désir
Naissait pourtant l’ivre clarté.
Elle balayait les rites
Et la sauvagerie.
J’aimais me trouver lâche,
À boire sans un regret
L’eau de sa peau, acide
Comme un pélargonium.

in Voyage secret © Bonobo 2004



  La double étreinte
Éteinte et tiède
S’en est allée
Se profiler
Au gouffre mauve
Des aurores.
Parfum d’orties
S’empare de moi
Parfum, dors-tu
   Sans part de moi ?
Brûlure d’ortie,
Bras incendiés,
Vous consumez
Mon âme froide
Comme la mort.

© Giliberti / 2007

                                                          

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Think about another world



    Une pensée pour ces « Justes de France » d’hier dont on honore le courage aujourd’hui. Ces Justes qui, d’un bel élan, bravèrent le danger pour défendre et protéger les Juifs pendant la dernière guerre.
Qui de nous, en 2007, peut être certain de la conduite qu’il adopterait si nous avions à vivre les mêmes drames ? J’ose espérer que nous serions à la hauteur parce que désormais nous savons…
Je suis toujours troublé quand je pense à cette sombre époque où des hommes dans la guerre ont préféré écouter leurs bas instincts dans la collaboration ordinaire plutôt que tenter de trouver en eux le courage nécessaire pour combattre l’horreur.
Je suis en admiration devant les propos toujours mesurés de ces Justes qui disent n’avoir accompli que leur juste devoir d’être humain et que le fait de sauver les autres n’est pas seulement du ressort des héros.
En cela, nul autre qu’eux n’a mieux mérité ce beau nom de « Juste ».

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