Il n’y aura plus de peaux
Juste le tamtam des coeurs.
Un jour, tu seras moi
Un jour, je serai toi
Il n’y aura plus de lois
Juste le tohu-bohu.
Un jour tu grandiras
Un jour je grandirai
Il n’y aura plus de mots
Pour nommer chaque couleur.
Et à part toi, Apartheid,
Qui d’autre se souviendra
Du vieux chaos des pigments.
© Giliberti / 2009