Tu ne t’es jamais envolé
Mon air
Pas même une fois pollué.
Tu t’es protégé des trous noirs
Mon air
Adepte des cris en parloirs.
Même si s’infecte ta blessure
Mon air
Je ne peux rien à ta torture.
Va donc crever sur d’autres sables
Mon air
Que je goûte à l’irréparable.
© Giliberti