À l’écoute de Satie me viennent de sottes idées, noirs sursauts comme ses notes dans l’abîme serti de mes soubresauts ; noirs assauts de mes sautes d'humeur et de mes maux tressés.
Satie… Si ses blanches et ses noires conjuguent autant mes ressauts et mes creux, si comme des satellites, elles tournent autour de mes vanités satyriques ou salutaires, c’est le signe que Satie essaime et sème dans la soie de mes sens assagis.
Encore un jour.
Un jour sans nuit.
Mes yeux savaient l'obscur
Quand tu les allumais.
Le coeur des hommes est si fragile
Sous ses blessures singulières.
Pourquoi ton chant s'élève haut
Et me renvoie à tes chevilles ?
© Giliberti - 2006
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