La chaux brûle les morts,
Et consume leurs rires.
De sa poudre incendiaire
Elle blanchit l’âme noire
Dès l’ultime départ.
Une vague se retire
Là-bas où tout se meurt.
*
Là-bas au rien ne meurt,
Une mère qui respire
Comme un négoce d’ambre
Autour de l’A D N,
Me parle encore et plus
De son amour égal
De son fardeau entier.
*
Ici, ou tout me happe
Depuis mes nuits de craintes
Jusqu’à mes jours de doute
Cette mer de mots d’amour
Cette mère des maux d’amour
Me réconforte quand l’heure
De ma vieillesse arrive.
In Voyage secret Tunisie © éditions Bonobo/2004