La photographie des choses et des lieux ne me passionne pas, mais je ne sais pourquoi, ce bouquet isolé, un peu comme je l’étais alors, me donna l’envie de capter sa fragile image.
Depuis plus d’un an, ces fleurs mauve pâle étaient rangées aux oubliettes comme dans un herbier, et voilà que je les redécouvre.
Aussitôt, je ressens l’émotion, la douceur de ce jour, le silence alentour et les parfums fanés de la campagne après la pluie, alors, je laisse l’herbier ouvert, encore un peu.