Si chaque année, février me balance à la gueule un an de plus et sa St Valentin désabusée, il m’apporte aussi l’éclosion et l’épanouissement des hellébores du jardin. Cette fleur qui va durer si longtemps permet de me distraire un peu de toutes les blessures humaines que nous voyons s’étaler sur nos écrans depuis des semaines, de toutes ces révolutions des peuples qui ont soif de liberté, de démocratie et dont certaines aujourd’hui vivent l’enfer.
Petites taches vert pâle, mauves dans les coins obscurs du jardin… Grands rêves d’un peintre qui voudrait que s’aiment les hommes, que leurs couleurs sèment...