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Le blog de Michel Giliberti

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societe


« Pris en otage !!! »
Ça y est… La harangue est lancée.
À chaque grève, ce slogan d’une bêtise sans nom se répand aussi vite qu’une marée noire sur nos écrans et dans nos radios.

Pourquoi certains travailleurs se sentent-ils « pris en otage » deux ou trois fois par an par d'autres travailleurs, alors qu'ils le sont à longueur d'année par les crédits (qui ruinent les familles), les téléphones portables, les ordinateurs, les pubs, les émissions nulles à chier (excusez l’expression), les lobbies de tout poil, la malbouffe, l’intoxication télévisuelle sur des sujets aussi fondamentaux que « maigrir avant l’été »,
« comment rester jeune ? » « comment nourrir son chien ? » et tant et tant d’autres manipulations qui font de nous des otages permanents !
Et qu’on ne me parle pas des privilèges de ceux qui travaillent à la SNCF, des fonctionnaires, des enseignants, des infirmières, des étudiants, des retraités, etc. (tous ceux qui font que notre pays existe), alors que les vrais privilèges sont ailleurs...
Il est un peu trop facile de diviser pour règner, comme le faisait Louis XIV, et ensuite de faire intervenir la police et l’armée pour faire taire les revendications des peuples au nom d’une pensée politique prétenduement juste.
L'instauration de la sécurité tous azimuts ( le recours massif aux caméras de surveillance, aux milices armées, aux vigiles, etc.) a déjà signé la fin de tous les possibles...
Ce n'est plus la justice qu'on nous propose comme modèle de société, mais la soumission...
Et la soumission, c'est bien elle qui fait de nous des otages !

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Renaissance.jpg
Quand dans un ciel rouge sang, la nuit vient  surprendre le jour de son bâillon funèbre, je voudrais arracher tout ce qui est en moi, tout ce qui est sur moi et gueuler, fenêtres grandes ouvertes, ma haine devant la sécheresse, la cruauté, l’enfermement de notre monde nouveau qui se meurt de ne plus savoir vivre.
Incendiés de rumeurs, de clameurs et d’horreur, abreuvés de potins, caquetages et autres médisances, nous gardons bien nos masques et perpétuons l’indécent carnaval… Mais alors que nos corps s’endurcissent de l’odieux, ne se pourrait-il pas qu’un souffle d’air frais, sous la charge de notre inconscience, balaie ces habitudes stériles et ravive les courages.
La fin des masques ?
C’est quand ?

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A
rte, hier soir.
Dans le cadre d'une série d'émissions sur la démocratie...

Reportage sur les tortures militaires américaines infligées
à des prisonniers afghans, de Bagram jusqu'à Guantanamo ; notamment sur Dilawar, chauffeur de taxi de vingt-deux ans, qui avant de crever comme un chien sous les coups, hurlait encore le nom de « Allah ».
Je témoigne à ma façon, de l’horreur que je ressens, du dégoût que m’inspirent les discours et les grands actes évangélistes.




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la-memoire-de-demain.jpgDepuis quelque temps, je ne parle plus de politique, pas plus que des injustices et des atrocités dans le monde. Et pourtant, je les vis avec amertume... elles ont même inspiré mon dernier roman bientôt publié... peut-être est-ce à cause de lui que je n’en parle plus ?
Je me suis nourri durant des mois de l’horreur du drame humain et des guerres qui l'ont construit. J’avais besoin de faire un break.

Mais demain, c’est hier… La mémoire des terreurs passées continue de nourrir les rêves meurtriers à venir.
Ainsi, les opprimés continueront à être opprimés, les tyrans continueront à tyranniser, etc. Triste avenir !
En 1986, j’avais fait ce tableau au titre évocateur qui mettait en scène de façon allégorique ce leitmotiv de l’épouvante.
Des enfants, symbole de l’avenir, le regard porté vers des rives inconnues, sont pourtant entourés des stigmates de la guerre… ruines, arbres calcinés, masques à gaz sur un pic, casques, et missiles en arrière-plan.
La mémoire des tragédies ne les protège de rien…
Ils portent en eux, comme un mal qui ronge, la mémoire de demain !

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Les dieux du stade sont déchus… Nos beaux chippendales n’ont pas tenu leurs promesses, mais pourquoi aurions nous cru en eux, quand mère Teresa, elle même, doutait bien d'un Dieu unique ?... ce qui, en soit, mérite qu’elle soit canonisée au plus vite.

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 Aucune envie de poétiser aujourd’hui, ni même d’écrire calmement…
Le député-maire UMP d’Argenteuil Georges Mothron (sur la photo) chasse les SDF au répulsif.

... /... La ville s'est procuré un produit chimique malodorant pour tenter d'écarter les sans-abris de certaines zones. L'un de ses arrêtés anti-mendicité, en 2005, évoquait la «gêne olfactive» liée à la présence de SDF... /...
Par AFP
LIBERATION.FR : vendredi 24 août 2007


Je n’ai même pas les mots pour expliquer ce que je ressens devant ce faciès rougeaud shooté au cholestérol et qui affiche joyeusement son esprit cirrhosé et bileux...
Les petits-fours pour sa gueule et les répulsifs pour les pauvres !
Épouvantable « société » ! J’avais espéré que la droite deviendrait un peu plus humaine (pour sauvegarder son capital de pauvres), mais non ! Elle est bien égale à elle-même ; elle sait exploiter la misère et la chasser quand elle est trop gênante, ou quand elle se remarque trop ! Alors, elle trouve les prétextes les plus fallacieux qui soient en évoquant les problèmes de la concurrence, de l’insécurité...
Alors, elle veut rétablir « l’ordre moral » en s’appuyant, bien entendu, sur les religieux de tout poil...
Alors, elle veut rétablir « l’ordre public » en se servant de sa police et si cela est nécessaire de son armée...
Alors, le pauvre est résigné...
Alors, le pauvre se terre dans sa maison Borloo (une vraie merde, celle-là) que l’État (dans sa grande générosité) lui a vendue à prix d’or dans le seul but de bien enrichir ses « camarades patrons »... 
Alors, le pauvre est heureux de pouvoir manger les restes que les riches lui ont fabriqués (fast-food divers, OGM, engrais, pesticides, etc.)...
Alors, le pauvre consomme car c’est sa seule évasion...
Alors, le pauvre achète à crédit et il s’appauvrit un peu plus chaque jour...
Alors, le pauvre perd son emploi car on lui dit qu’il faut faire jouer la concurrence...
Alors, il devient un rat qu’on chasse au répulsif !
Je ne parle plus beaucoup de politique ces temps-ci car je n’ai toujours pas digéré Sarkozy... et, le fait de parler de lui me procure toujours la nausée, mais dans le fond que pouvions-nous attendre de celui qui criait haut et fort qu’il voulait être le Président de « tous les Français » et qui laisse les pourritures fascistes utiliser des méthodes qui consistent à tirer la chasse dès que la merde qu’ils ont installée les dérange !
Oui, pour eux, un SDF n’est qu’une merde qu’il faut nettoyer au Karcher, au même titre qu’un délinquant, qu’un fou, qu’un malade... car ils ne peuvent pas utiliser tous ces crève-la-faim à construire leurs palais et leurs yachts... mais ils en trouveront d’autres (en bonne santé) ; la Chine est une mine d’or de petits enfants travailleurs !
Avec cet article de Libé, j’ai à nouveau une haine sans nom pour cette politique du mensonge, de l’esbroufe et de la répression.
Parler plus avant de ce maire et de ses semblables me donne l'envie de vomir... Je m'arrêterai donc là en pensant que c’est sur eux que nous devrions tirer la chasse.
Notre planète déjà mutilée au nom du sacro-saint principe productiviste a-t-elle un avenir ? Il me paraît en tout cas bien étroit.

Le désert… Oh oui ! Le désert.

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J’ai eu une enfance géniale, entouré de l’amour de mes parents et de celui de mes deux sœurs.
J’ai passé le plus clair de mon temps à faire à peu près ce que je voulais. J’ai grandi au-dessus de l’Olympia, le cinéma dont mon père s’occupait.
Je courais avec le même bonheur de la cabine de projection à la salle, pendant ou en dehors des séances.
Je pouvais voir tous les films nouveaux dont certains allaient devenir des classiques.
J'étais toujours exalté, toujours plein de rêves. Je le suis toujours. J’ai même longtemps envisagé de rouvrir ce cinéma en tant que tel, ou d’en faire un vaste centre culturel ; d’ailleurs, lorsque le film Cinéma Paradiso est sorti, j’ai eu un coup au cœur, une émotion extrême, tant l’histoire de Toto, le petit garçon, était proche de la mienne. Mais le temps a quelque peu écorné ce rêve difficile à réaliser pour tout un tas de raisons…
Si je parle de ce passé, c’est parce qu’hier soir, j’ai eu une conversation très éprouvante avec une amie qui me parlait de son enfance, de sa souffrance d’avoir été une enfant maltraitée, bafouée dans ses moindres désirs.
J’étais bouleversé, même si je connaissais déjà son histoire.
L’enfance est si brève ; la voir sapée par des géniteurs infâmes a quelque chose de révoltant… Elle ne devrait être que le temps de tous les espoirs, de toutes les forces, de toutes les constructions, jamais de cet exil dans les souvenirs condamnés.
Ne pas pouvoir se rappeler les caresses, ne pas pouvoir se rappeler le sourire de son père et de sa mère est un vol dans l’enfance.
Et ce souffle qui manque à l’adulte blessé vaut bien ces quelques lignes.




Certains naissent des caresses de l'enfance
D’autres vivent  de ses gifles, de ses coups
Et ceux-là s’en souviennent.
Chaque amour avorté porte en soi
Les sourires et les mots qui lui manquent
Celui-là s'en consumme.
La vieillesse est un vent qui se meurt
Quand celui de l’enfant souffle et gronde.
Naufragés au tombeau,
Les parents crèvent en paix
Naufragés au berceau
Les enfants vivent en guerre.

 © Giliberti / 2007


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Une dernière tentative de résistance avant dimanche, avant de me taire definiivement... ou de rentrer dans un combat de cinq ans.


Gerard Miller analyse Sarkozy


Et après Miller, pour conclure de façon festive, je vous invite à cliquer sur le lien ci-dessous :

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Pas trop d'inspiration ce matin...
Même si tout n'est pas défintif et que les urnes doivent reparler le 6 mai... pour le moment, celles qui ont récolté 31 % des voix pour Sarkozy sont à mes yeux, simplement funéraires.

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Allez, nous avons encore une journée pour rire de ce qui nous attend... après, dès vingt heures, rien ne sera moin sûr
(merci à Loïc qui m'a rappelé ce grand moment d'humour)




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