Published by Michel Giliberti - … - Photos et poésie.
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Si l’on aime manger du poisson ou tout autre produit de la mer, si l’on aime partager des instants chaleureux au milieu de gens authentiques, la Goulette est certainement la ville côtière incontournable de Tunisie qui convient. La Goulette est également le port officiel du pays. C’est là qu’accostent les bateaux en provenance de l’Europe et également ces nouveaux monstres marins que sont les bâtiments de croisière à plusieurs étages et qui (à mes yeux) dénaturent le sens du voyage. Je ferai certainement un de ces jours des photos de la ville elle-même, de ses nombreux restaurants, de ce village finalement, tant tout le monde se connaît. Mais ici, avec ces simples photos je ne désire qu'une parenthèse ludique des plaisirs visuels et physiques de l’eau… de la mer et du petit canal si beau qui ouvre sur la Méditerranée et vous offre Bou Kornine à l’horizon de la laque turquoise cette montagne qui fait partie de l’âme tunisienne et que ceux qui ont la chance d'habiter la banlieue nord, peuvent contempler à tout instant…( cliquer sur les photos pour les agrandir)Une terrasse improvisée qui attend quelques clients lorsque ces derniers se réveilleront de la sieste...Cette route qui longe la mer en face de Bou Kornine est noire de monde en soirée. Ça sent la praline et le pop corn... c'est bruyant, joyeux. J'en parle ,du reste, dans mon roman "Bou Kornine" paru en 2004.La pêche.... ou comment passer des heures, loin du stress..Bavarder, assis sur une telle terrasse, vaut bien le détour...Une des boucles de la plage où l'on vient en famille...Magnifique profil de cette jeune femme améthyste...Sourire radieux de celle-ci quand elle me voit la photographier... Quel plaisir !Le si beau petit canal qui ouvre sur la mer...Où le moindre geste d'un pécheur est élégant et chargé de sens.Où les barques qui se reflètent dans l'eau limpide semblent presque s'envoler...Où le cadre idyllique rend privilégié le moindre des rendez-vous entre amis...Petites gargoulettes déstinées à la pèche aux mollusques...Où des grappes entières d'enfants passent le temps à plonger depuis le parapet du petit pont qui enjambe le canal Chacun oberve et évalue les exploits de l'autre. L'instant de vérité...Où l'on peut prendre du plaisir toutes générations confondues...
Mahdia est une adorable ville située à environ 200 kilomètres au sud de Tunis. Elle est construite sur une presqu’île. Elle fut un des premiers ports de pêche à voir le jour en Tunisie. Elle possède un cimetière marin de toute beauté qui, associé aux fortifications de la ville, fait tout le charme de ces lieux paisibles. Une fois encore, je ne vais pas en parler précisément, il suffit de cliquer sur le nom de cette ville pour obtenir tous les renseignements souhaitables. Voici donc, quelques impressions pêle-mêle, glanées au hasard de mes promenades. Comme souvent, certaines de mes promenades sont éloignées des lieux tout à fait touristiques et permettent de ressentir les contrastes de la Tunisie où la modernité, parfois à tous crins, côtoie souvent la vie simple du temps passé. ( Cliquer sur les photos pour les agrandir )
Depuis l'intérieur, de petites rues paisibles, comme des ruisseaux, serpentent jusqu’à la mer.Lumière, calme et promenade... un privilège pour les habitants. Un bout de l'immense et magnifique cimetière marin qui donne envie de finir ses jours par ici.En effet, le repos éternel en bord de mer rend la mort moins triste.Un cimetière entretenu, mais qui reste très naturel, bucolique, même..On ne s'arrêterait pas de photographier ce cimetière immense dont on aperçoit ici qu’un bout minuscule, même par temps un peu gris comme ce jour-là.Le phare rouge qui se marie au tee-shirt de ce garçon qui nettoyait une tombe. Taches rouges mêlées. Un cimetière toujours vivant des signes de la vie ordinnaire.Mahdia est une ville fortifiée et bien sûr restent ses canons pointés vers l'horizon.Le fort ottoman qui domine Mahdia et dont on ne voit qu'un bout sur cette photo a été construit par les Turcs et date du seizième siècle. Le cimetière marin s’étale à ses flancs sur lesquels, immense et majestueux, il a été construit.Une des entrées du fort.Surprise colorée aux détours d'une rue...Un magasin de la médina... Le coeur de la vieille médina et son charme andalou... Si photogénique. Le temps semble s'être arrêté.Un jeune vendeur calculant le prix d'un objet que je désirai acheter se reflétait dans un miroir. Quelle aubaine pour moi ! Toilette matinale en toute tranquillité. Enviable !Des petits coins de rêve dont on ne se lasse pas et qui donnent un sens à la vie...La jeunesse se rend à tout instant au bord de l'eau même pour un instant, pour une cigarette... la mer, toujours captivante.Et bien sûr, rien de tel qu’une petite pêche matinale.Imaginez le plaisir de ce petit garçon...Et celui de ces dames qui bavardent tranquillement dans l'eau comme si elles étaient assises dans un jardin public. Quand les vestiges deviennent le décor de tous les jours.Un jeune touriste sensible à la nature ramasse une fleur égarée dans l'eau, comme une bouteille à la mer.Le petit matin magnifie tout... même de simples flotteurs.Une porte turquoise de la vieille ville, comme un émail sur la terre cuite.Sur le seuil d’une maison, des enfants refont le monde tout près d’une autre porte turquoise... Rencontre de deux générations et une fois encore, discussion à bâtons rompus.Quand les couleurs ne peuvent être autres...Quelques rues surprennent, mais elles sont infiniment touchantes de vie...Et les enfants, toujours beaux en Tunisie, embellissent tout... on ne voit qu’eux.La Skifa, (ici, vue de l'intérieur) est une porte fortifiée des anciens remparts. Elle permet l'accès au centre de la vieille ville. Surprise...Un homme courageux sous la chaleur. Du linge qui sèche, sans façon. Des matelas qui s'aèrent également, sans façon... Et enfin, le sourire de ce maçon qui me demanda de le prendre en photo... Je n’ai pas refusé, bien sûr.
Que l'on soit croyant ou non, il me semble difficile de rester insensible à l'image forte de cet homme qui, en direction de la Mecque et de bon matin, priait sur la plage, si près de moi, dans un silence salé, bercé de ses chuchotements et du simple bruit des vagues qui venaient mourir sur le rivage. (cliquer sur les images pour les agrandir)
Ain Kanassira est une crique en contrebas de la route à flanc de montagne qui serpente jusqu’à Korbous, station thermale tunisienne dans la région du cap Bon. Je ne vais pas parler savamment de cet écrin, j’en serai incapable, mais à mon habitude, voici un aperçu des lieux et de l’ambiance qui y règne en quelques cartes postales. Je ne vais pas parler savamment de cet écrin, j’en serai incapable, et à mon habitude, voici simplement un aperçu et des impressions des lieux et de l’ambiance qui y règne en quelques cartes postales. (Cliquer sur les images pour les découvrir au format supérieur.)La roche découpée offre des infractuositées aussi impressionantes que majestueuses et qui permettent de se reposer à l'ombre.Cette crique qui invite à la contemplation est difficile d’accès et quand on y arrive, on évite de penser au retour...Cependant on peut y accéder par bateau depuis le port de Sidi Bou Saïd, ce qui offre un plaisir incomparable. Arriver dans une crique par la mer est toujours magique. C’est un lieu de charme et d’images fortes. La mer y est belle, les galets, plats, blancs et roux. Ceux qui viennent là sont souvent des habitués de ces soins naturels pratiqués en dehors des stations balnéaires officielles et payantes et bien sûr des amoureux de la pêche. Beaucoup de jeunes gens s’y adonnent et l’ambiance est tout à fait sympathique et amicale.C’est un lieu de charme et d’images fortes. La mer y est belle, les galets, plats, blancs et roux. La végétation rappelle celles des oasis, mais avec en plus la mer et un paysage de montagne.Ceux qui viennent là sont souvent des habitués de ces soins naturels pratiqués en dehors des stations balnéaires officielles et payantes et bien sûr des amoureux de la pêche.Une source d’eau chaude cachée derrière des palmiers y jaillit en permanence et à quelques mètres une boue noire dont on se fait enduire si on le désire s’offre à vos yeux. Ces eaux soignent l’arthrite et les rhumatismes et la boue, certaines maladies de peau. Beaucoup de jeunes gens s’y adonnent et l’ambiance est tout à fait sympathique et amicale.Un jeune homme vient de se faire enduire de cette boue noire et s'en va près du rivage. Une fois que la boue aura séché, il se rincera dans l'eau turquoise. De petites cabanes de pêcheurs se dressent par endroits et ceux qui les occupent semblent les plus heureux du monde. Le portable reste cependant l'indispensable lien avec les amis des villes ou d'ailleurs.Un des jeunes gens qui venait de pêcher des oursins m'en offrit spontanément quelques-uns avec tant de gentillesse que j'en fus confus. Pose au soleil après la pêche...... mais bien vite, besoin d'ombre......la chaleur, ce jour-là, était infernale......et l'eau transparente de ce petit paradis qui pousse à l'introspection et à la rêverie reste encore la plus belle des récompenses quand on y séjourne.
Un peu d'actualité depuis mon printemps travailleur en Tunisie...
Huit toiles récentes et quelques une plus anciennes seront exposées dans le cadre du grand, beau et très branché Café Journal de Gammarth, à quelques centaines de mètres des rivages turquoise de la Méditerranée, en contrebas. Cette exposition portera le titre de CLOSED, qu'il est possible d'interpréter comme on l'entend puisque le ressenti du travail d'un artiste appartient davantage à celui ou celle qui le reçoit qu'à l'artiste lui-même...
Bouche close, bouche entravée, doigts mêlés, dédoublés, larme de sang ou d'encre, essence des sens contrariés ou prêts à se déverser. Qui le sait ? Aucune allusion sociale ou politique à la Tunisie où, comme ailleurs, on rit, on parle, on s’aime, on s'essouffle, même. Non, c'est un simple et court voyage au centre de mes désordres personnels, le blues ayant toujours été mon carburant favori dans toute création artistique. Il me permet, une fois mes cogitations terminées, d'avoir un comportement social des plus libérés... des plus OPEN.
Un grand remerciement au Café Journal, à Beya Guesmir et à Michela Margharita Sarti...
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De toutes les prisons, celle du rêve est la plus efficace.
Ses silences de pierre ne s’effritent jamais et tout l’ocre du monde tient en ses courts instants.
Alors juste un peu de tout ça, de tous ces maux d’amour qui s’écrivent si mal quand l’image les traduit davantage…
Poésie du langage vécu quand le cœur fait la grève de la fin.
Quand la faim de beauté ne fait jamais la grève...
© Giliberti
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