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Sale guerre, sale dictature, sale mémoire piétinée ! Comment vivre léger quand tout pèse des tonnes ? L’idéologie, la mégalomanie et l’hystérie meurtrière restent encore et toujours le vrai moteur des hommes. Quant aux destins brisés, deux ou trois monuments en l’honneur de martyrs sauront bien y pourvoir.
Ecce homo !
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"TUNISIE, l'inhérence d'une errance" / Edition Jacques Flament.
Un des portraits que recèle mon livre sur la Tunisie avec bien sûr bien d’autres photos d’ambiance de ce pays si cher à mon coeur, mais si je poste ce profil d’Amine, c’est parce que lui-même est l’auteur de ma photo au verso de l'ouvrage, c’est ma façon de le remercier. On peut toujours, bien sûr, commander ce livre directement sur le site de l’éditeur Jacques Flament, https://www.jacquesflamenteditions.com, mais depuis peu on le trouve aussi directement à la librairie "Les mots à la bouche", au 37 rue Saint-Ambroise, Paris dans le 11e, avec bientôt mon nouveau roman.MG
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Avant que ne soit publié en janvier et aux éditions JACQUES FLAMENT mon prochain roman « FORTUNE DE MÈRE et autres petits naufrages », j’ai le grand bonheur de voir également paraître dès aujourd’hui et toujours aux éditions JACQUES FLAMENT un livre réunissant une centaine de mes photos en noir et blanc qui témoignent, à ma façon, de la Tunisie ; une Tunisie moderne autant que fidèle à ses traditions, une Tunisie qui berce mon cœur comme mes yeux depuis toujours . Son titre : TUNISIE / L’INHÉRENCE D’UNE ERRANCE. Cet ouvrage qui me comble peut être d’ores et déjà commandé sur le site de l’éditeur.
Un grand merci à Jacques Flament
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Me retrouver en France implique que je fouille dans les vieilles boîtes à photos, articles et autres souvenirs sur papier qui ont toujours su m’amuser, m’attendrir sans jamais me faire regretter le temps qui passe, car je n’ai pas l’impression qu’il s’agit de moi.
Et ce matin, je tombe sur cette photo où je devais avoir 13 ans, je pense… quel sérieux !
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On dit de Douz que c’est la porte du Sahara et c’est vrai, on le respire de toute part et le sable qui n’a pas de frontière s’invite pour vous le prouver. Il est dans vos chaussures, dans vos poches et souvent dans vos yeux, vos oreilles, mais qu’importe, vous êtes aux confins de l’immensité et si le désert ne vous tente pas, il reste l’ombre verte des palmeraies envoutantes. Bien sûr, on voudrait tout photographier, surtout pendant les quatre jours de grandes fêtes comme le Festival international du Sahara, en décembre où les coutumes nomades sont mises en avant avec des spectacles de courses de chevaux, de dromadaires, des danses folkloriques, le tout dans une effervescence qui vous fait tout oublier du présent en vous emportant loin de vous même, et croyez-moi, s’oublier est une chose nécessaire… mais les guides touristiques et le net sauront vous décrire tout cela. Moi je n’aime parler que des émotions visuelles et comment ne pas en avoir devant ces hommes du désert, ces bédouins, ces Touaregs dissimulés derrière les "Lahfa" qui ne laissent apparaître que leurs yeux noircis du khôl qui les protège de la lumière intense et des tempêtes de sable... Mais ce khôl ajoute aussi à leur séduction et ces hommes le savent bien qui vous regardent avec tant d’insistance lorsque vous les prenez en photos.
MG
PS Les trois études à la fin de ces photos (encre et crayon) ont été faits sur place.
À l’ouest de la Tunisie, sur la route du kef, à un moment donné, la route serpente entre des paysages d’une beauté inouïe. Finis les clichés faciles, on entre dans la légende qui pousse aux aphorismes. Tout y est continuel et harmonieux, de la roche rousse, érodée, aux vallons alanguis éclaboussés d’une végétation qui embaume l’air. On y voit encore des papillons, des libellules, des sauterelles et près des cours d’eau, des grenouilles. On rencontre des bergers sereins qui ont tout compris de la vie, des enfants souriants, des commerçants circulant sur des ânes.
Ces lieux de grande sérénité et de silence donnent à croire qu’un message vous est délivré et qu’il faut en tenir compte. Il règne là, la plus inspirée des symbioses entre nature et perception des choses de ce monde. Ces paysages quasi bibliques parviennent à panser les blessures secrètes et croire de nouveau en l’homme.
MG
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Sur la route de Tunis, au retour de Menzel-Bourguiba, cette petite maison d’époque coloniale m’a littéralement happé. Arrêt en catastrophe pour la capter ! Comment vous dire ? Dans l’air brulé de cette fin du jour, dans l’exhalaison des herbes aromatiques, elle me parlait. Au regard de son emplacement en bord de route, je me suis dit qu’elle offrirait une halte magnifique aux voyageurs. J’imaginais quelques tables et chaises, à l’ombre des eucalyptus ; le plaisir d’être assis côté cour avec vue imprenable sur la campagne. Il suffirait de le vouloir. Il suffirait d’un désir de vie. Les temps courent si vite qu’ils nous dépassent désormais. Bientôt tant de ces murs blessés, tant de ces murs abandonnés s’effondreront et reposeront au sol comme autant de pierres tombales.
MG
Très heureux d’être exposé ( photos) en ce moment dans l’écrin du somptueux Musk ad Amber gallery (angle rue Ghar El Melh et la rue du Lac Maleren, Lac Tunis, Tel 71 861 355
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