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Le blog de Michel Giliberti


Me voici avec elles… Elles, mes trois dernières toiles enfin achevées après tant de travail et tant de questions.
Comment me renouveler et rester fidèle à ce que j'aime ?
Où trouver le courage qui me manquait ces derniers temps ?
Comment parvenir à l’essentiel ?
Comment aller de l’avant quand tout me forçait à reculer ?
Bref, c’est ainsi que de mes ténèbres sont nés ces passages étroits entre l'ombre et à la lumière.
Oui,
finalement, je crois  que l’obscur peut nous guider vers la lumière.

L’obscur peut grandir le désir...






L’obscur peut ouvrir le regard…
L'obscur peut grandir la volonté...

Trois passages de l’ombre à la lumière… trois passages pour retrouver le mien, celui de mes cinquante-neuf ans à la St Valentin, et comme dit un proverbe chinois, « Le vrai voyageur ne sait pas où il va. »

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Encore dans les brumes d’un voyage éprouvant…
L’amour d’une mère est si insaisissable, si fort.
Chaque nuit, dans la chambre voisine, son souffle fatigué parvenait à mes oreilles et  mon cœur se serrait de l'entendre se battre dans une presque cécité et une surdité épouvantable…
Pourtant, dans la journée, ses yeux me regardaient comme toujours, même si ses mains si vieilles avaient besoin de me toucher pour se rassurer…
Et ce matin, dans le jardin retrouvé, la tempête a couché un de mes plus beaux arbres... mon préféré.
Le vent m'apporte un premier deuil.

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Petit rituel trimestriel…
Quelques jours à Toulon chez la mamma qui, sur cette photo datant de 1962, rayonne devant les aptitudes de son fiston qui, lui-même, irradié de béatitude "Léonardesque" ignore encore tout des vicissitudes liées au métier qu'il convoite…

À très vite…

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Je pense à tous les vocables inventés pour ne plus nommer les gens, les maladies, les métiers qui pourraient déranger notre sensibilité. Ainsi, un nain est devenu une personne de petite taille, une femme de ménage, une aide ménagère ou une technicienne de surface, un handicapé mental, un individu à déficience intellectuelle, un handicapé moteur, une personne à mobilité réduite, un aveugle, un non voyant etc…
Une chose est certaine, un ouvrier exploité par son patron reste un ouvrier exploité par son patron.
Aussi j’espère qu'aujourd'hui, la grève… Pardon !!!!… l’interruption partielle du temps de travail des exploités patronaux à mensualité réduite impliquant une réduction du pouvoir d’achat dans un système capitaliste et prenant en otage la population française sera à la hauteur des espérances.
Si quelqu’un a une meilleure idée pour nommer la grève justifiée des travailleurs, qu’il la donne…


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« Fumer tue ! »
Mais quels souvenirs aurions-nous gardés d’un Churchill sans son cigare, d’un Malraux sans une cigarette dans la tourmente de ses doigts ou d’un Gainsbourg sans son éternelle clope vissée aux lèvres ?
« Fumer tue ! »
Oui, mais voilà, la gestuelle du fumeur a quelque chose de fascinant et Fethi, Mohamed, Frank, Moez, Lionel et Salim sont là pour l’exprimer.
Fethi... Gigarette à la plage.
Mohamed... Cigarette dans la cour.
Franck... Cigarette dans l'atelier.
Moez... Cigarette dans la maison de Sidi Bou Saïd.
Lionel... Cigarette dans l'atelier.
Salim... Cigarette dans le jardin.
« Fumer tue ! »
C'est vrai... et même de façon détournée, puisqu’on ne peut oublier la malheureuse employée de banque qui s’est fait assassiner ces jours-ci par un de ses clients, alors qu’elle prenait sa pause cigarette sur le trottoir. Oui, décidément...
« Fumer tue ! »
Ou peut-être est-ce la loi ? Quelle misère !
J’ajoute que je ne fume pas et que l'histoire sordide de cette femme poignardée ne me fait pas rire, malgré le ton que j’emploie, mais elle démontre comme le disait Montaigne, combien « la plupart de nos vacations sont farcesques ».

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Quand le soleil commence à se coucher et qu’avec lui, s’enflamme le ciel et puis les peaux, la courbe de l’horizon donne de tous les vertiges, tous les écarts… On oublie la violence et on oublie les heurts ; les yeux suffisent et le souffle s’accomplit.
Cet arc qui se passe de flèches… cet arc est une de nos dernières trêves.


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C’est d’abord un regard, puis c’est aussi la voix
Le parfum vient très vite qui s’ajoute au sourire.
Et c’est alors le souffle... et les mots... et les gestes
Qui répondent en silence au vacarme de mon coeur.

L’homme est fait
De ce qui le défait
Puis il croit
  En tout ce qui le broie.

© Giliberti  2009


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C
e n'est pas lui, mais les symboles sont importants...
Edward M Kennedy a dit « Le bateau est arrivé...»
Encore un beau symbole.

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Les nuits d’errance engagent l’aventure ; pas un seul homme n’y résiste.
Histoires de rues, histoires de bars ; toutes se dénouent au cœur des villes qui vous apportent le désir neuf des désirs vieux comme le monde.
L’homme est ainsi fait qui aime se surprendre en découvrant, et s’aviser en dérobant…
Dans la fumée des lieux étranges, l’instinct le force à ses oublis.
Les peurs se taisent quand il s’agit de tout entendre.
Bruits de bottes, bruits de chiens, sale envie, saint orgasme… Le pas pesant se fait léger quand il faut suivre l’Inconnu.
C’est enfin l’heure des yeux qui voient, des bouches qui crient, des corps qui parlent… Larmes et sueur ne font plus qu’un.
La clef des purs est à ceux-là qui savent faire de leurs heures obscures, des heures claires de bacchanales.
Et puis enfin, quand râle et rut se sont bien tus, restent l’alcool et le tabac qui perpétuent le protocole.

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Nulle part se cache partout et tout et son contraire méritent quelque attention.
Devant devient derrière à la moindre volte-face et le malheur n’est jamais qu’un bonheur éteint comme la haine, de l’amour contrarié…
Dans ces conditions, entre vie et mort, la distance est faible ; ni l’une ni l’autre ne peut se valoir d’être mieux ou pire, mais, question durée, la mort est assurée de gagner.
Quoi qu'il en soit, ce texte qui n’en est pas un, aura eu le mérite d’avoir creusé ma tête pleine dès le petit matin, quand je rêvais d’en faire le vide jusqu’au soir.
Il y a des jours comme ça, où les tartines et le café ne sont pas suffisants pour fuir la réalité, mais après tout, nos habitudes, autant que nos croix, ne sont-elles pas des leurres ?
Et pour conclure, nos églises, nos mosquées, nos synagogues et nos temples qui libèrent l’Esprit, n’enferment-ils pas la matière grise ?


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Le blog de Michel Giliberti

Mon travail d'artiste peintre, auteur et photographe...

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