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Le blog de Michel Giliberti

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Articles avec #tunisie

Balade dans la médina de Tunis / 2024
Balade dans la médina de Tunis / 2024
Balade dans la médina de Tunis / 2024
Balade dans la médina de Tunis / 2024
Balade dans la médina de Tunis / 2024
Balade dans la médina de Tunis / 2024
Balade dans la médina de Tunis / 2024
Balade dans la médina de Tunis / 2024
Balade dans la médina de Tunis / 2024
Balade dans la médina de Tunis / 2024
Balade dans la médina de Tunis / 2024
Balade dans la médina de Tunis / 2024
Balade dans la médina de Tunis / 2024
Balade dans la médina de Tunis / 2024
Balade dans la médina de Tunis / 2024
Balade dans la médina de Tunis / 2024
Balade dans la médina de Tunis / 2024
Balade dans la médina de Tunis / 2024

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On dit de Douz que c’est la porte du Sahara et c’est vrai, on le respire de toute part et le sable qui n’a pas de frontière s’invite pour vous le prouver. Il est dans vos chaussures, dans vos poches et souvent dans vos yeux, vos oreilles, mais qu’importe, vous êtes aux confins de l’immensité et si le désert ne vous tente pas, il reste l’ombre verte des palmeraies envoutantes. Bien sûr, on voudrait tout photographier, surtout pendant les quatre jours de grandes fêtes comme le Festival international du Sahara, en décembre où les coutumes nomades sont mises en avant avec des spectacles de courses de chevaux, de dromadaires, des danses folkloriques, le tout dans une effervescence qui vous fait tout oublier du présent en vous emportant loin de vous même, et croyez-moi, s’oublier est une chose nécessaire… mais les guides touristiques et le net sauront vous décrire tout cela. Moi je n’aime parler que des émotions visuelles et comment ne pas en avoir devant ces hommes du désert, ces bédouins, ces Touaregs dissimulés derrière les "Lahfa" qui ne laissent apparaître que leurs yeux noircis du khôl qui les protège de la lumière intense et des tempêtes de sable... Mais ce khôl ajoute aussi à leur séduction et ces hommes le savent bien qui vous regardent avec tant d’insistance lorsque vous les prenez en photos.

MG

PS Les trois études à la fin de ces photos (encre et crayon) ont été faits sur place.

Douz... La porte du désert
Douz... La porte du désert
Douz... La porte du désert
Douz... La porte du désert
Douz... La porte du désert
Douz... La porte du désert
Douz... La porte du désert
Douz... La porte du désert
Douz... La porte du désert
Douz... La porte du désert
Douz... La porte du désert
Douz... La porte du désert
Douz... La porte du désert
Douz... La porte du désert
Douz... La porte du désert
Douz... La porte du désert

 

 

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À l’ouest de la Tunisie, sur la route du kef, à un moment donné, la route serpente entre des paysages d’une beauté inouïe. Finis les clichés faciles, on entre dans la légende qui pousse aux aphorismes. Tout y est continuel et harmonieux, de la roche rousse, érodée, aux vallons alanguis éclaboussés d’une végétation qui embaume l’air. On y voit encore des papillons, des libellules, des sauterelles et près des cours d’eau, des grenouilles. On rencontre des bergers sereins qui ont tout compris de la vie, des enfants souriants, des commerçants circulant sur des ânes.

Ces lieux de grande sérénité et de silence donnent à croire qu’un message vous est délivré et qu’il faut en tenir compte. Il règne là, la plus inspirée des symbioses entre nature et perception des choses de ce monde. Ces paysages quasi bibliques parviennent à panser les blessures secrètes et croire de nouveau en l’homme.

MG

site https://www.singulart.com/fr/artiste/michel-giliberti-16755

site https://www.michel-giliberti.com/

blog http://michelgiliberti.com/

 

Sur la route du Kef
Sur la route du Kef
Sur la route du Kef
Sur la route du Kef
Sur la route du Kef
Sur la route du Kef
Sur la route du Kef
Sur la route du Kef

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Sur la route de Tunis, au retour de Menzel-Bourguiba, cette petite maison d’époque coloniale m’a littéralement happé. Arrêt en catastrophe pour la capter ! Comment vous dire ? Dans l’air brulé de cette fin du jour, dans l’exhalaison des herbes aromatiques, elle me parlait. Au regard de son emplacement en bord de route, je me suis dit qu’elle offrirait une halte magnifique aux voyageurs. J’imaginais quelques tables et chaises, à l’ombre des eucalyptus ; le plaisir d’être assis côté cour avec vue imprenable sur la campagne. Il suffirait de le vouloir. Il suffirait d’un désir de vie. Les temps courent si vite qu’ils nous dépassent désormais. Bientôt tant de ces murs blessés, tant de ces murs abandonnés s’effondreront et reposeront au sol comme autant de pierres tombales.

MG

 

 

 

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La Goulette est une ville tunisienne tout à fait particulière, cosmopolite, populaire et sympathique. Lorsqu’on se promène avec son appareil photo, il n’est pas rare que la jeunesse vous demande de la photographier, comme ici où je me baladais sur les bords du canal qui ouvre sur la mer.

Images simples, joyeuses, nécessaires par ces temps difficiles où tout vous ramène à la triste réalité sanitaire.

MG

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Depuis le patio d’un ami, depuis la craie de ses murs, je tente de synthétiser les raisons qui font que mes heures tunisiennes ne me permettent pas d’aller rêver plus loin.
Ce n’est pas le confort, ce n’est pas la béatitude, encore moins une extase stérile de ma part : je suis beaucoup trop critique en tout.
C’est peut-être l’impression de rassembler certaines choses au fond de moi, un peu comme je le ferais avec les pièces d’un puzzle. Chaque coin du monde déploie ses charmes, ses paradoxes, ses évidences afin de vous séduire, mais, comme en amour où telle personne et non une autre vous fait battre le cœur, la Tunisie fait palpiter le mien.
C’est peut-être aussi les discussions à n’en plus finir devant un café trop fort qui refroidit dans l’air saturé de l’odeur des tabacs de cigarettes et chichas mélangés. Le sourire complice d’un vieil homme, celui plus discret d’une femme, ce « Salem » formulé au hasard d’une rue. Oui, ici, on se dit bonjour quand on se croise et souvent, alors que vous pensez être seul, quelqu’un vous observe. L’ambiguïté habite son regard et ça aussi, c’est tout le sel de ce pays.
Tant de ruelles m’ont ouvert des boulevards d’émotion, tant de boulevards des impasses d’inquiétudes, là, où le mauvais œil auquel je ne crois pas se niche dans la prunelle des envieux, aux dires de ceux qui s’angoissent de mes audaces à braver l’inconnu.
Tant de ces portes basses entrebâillées sur mon passage ne m’ont jamais fait craindre de les franchir et, à l’ombre des demeures, le partage des fous rires ou du froid des secrets autour d’un repas m’a conforté d’avoir toujours écouté mon instinct.
C’est peut-être alors le linge qui claque au vent des terrasses chauffées à blanc, les senteurs du jasmin en soirée, ses fleurs accrochées à l’oreille des garçons, le galant de nuit qui vous abrutit de son si lourd parfum. Le sel sur la peau au retour de la plage et la sieste féconde après la citronnade.
C’est peut-être, qui sait, ces musiques lancinantes en nocturne, la voix rauque des hommes assis sur les marches des maisons, le bruit mat du ballon d’un enfant qui agace votre sensibilité chaque fois qu’il percute le mur ; le chien qui vous réveille, la mouche mourante qui grésille sur le tapis, la gargoulette qui transpire dans la pénombre.
C’est peut-être, bien sûr, les rencontres imprévues, les passions constructives, et celles, inutiles.
C’est sans doute, tout cela, mais sans doute, autre chose ! Vraisemblablement mon enfance n’a cessé de circuler dans mes veines, précise comme un GPS et me fait encore m’émerveiller du feu des grenades à la pourpre du raisin, des sonores pastèques à la figue sanglante.
À n’en pas douter, j’aurais pu confier, comme je le fis récemment au cours d’une brève interview, que la Tunisie était pour moi une musique intérieure… oui, en fait, ces quelques mots suffisaient, mais je suis une pipelette, alors je m’étale !
Pour finir, c’est la mine de plomb sur la feuille du carnet, les croquis qui s’invitent et bien sûr votre regard, le vôtre ! Votre bouche, la vôtre ! Votre esprit, le vôtre !
L’aparté dans le temps qui me reste.
MG

 

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En relisant un passage de « Salammbô » de Gustave Flaubert, je suis tombé sur cette phrase.
« Il ouvrait les narines pour mieux humer le parfum s'exhalant de sa personne. »
J’ai aussitôt pensé à cette photo, elle même prise à Salammbô.
Il faut dire que Salammbô, Carthage, Hamilcar sont des noms qui m’emportent depuis l’adolescence.
Et quand vous avez l’opportunité de vivre à deux pas de telles légendes, quand à l’ordinaire d’un jour vous pénétrez l’extraordinaire des jardins d’un palais, vous rentrez de plain-pied dans le mythe.
MG

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Dans la lumière et dans l'ombre d'un palais quelque part à Carthage...

Dans la lumière et dans l'ombre d'un palais quelque part à Carthage...

Dans les secrets du même palais...

Dans les secrets du même palais...

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Le quartier de Tghounja, dans la médina de Tunis. De toute part les odeurs épicées de la cuisine tunisienne se faufilent dans les ruelles où tant de petits restaus sans prétention vous permettent de manger si bien, à volonté et pour trois fois rien. ( je n’ose même pas vous dire le prix)
Ici, sur la photo, c’est le restaurant Khamous… Tout le sel de la Tunisie se trouve dans ces ruelles.
MG

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Juste la lumière qui heurte les murs, qui heurte l'attente puis s'en meurt sur tant de rives vaines. 
MG

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