Étrange médina quand tout s’endort et tout se tait… quand traine encore la présence feu follet de ses habitants.
Étrange médina quand tout s’endort et tout se tait… quand seuls quelques chats silencieux vous frôlent et s’enfuient. Quand la nappe mordorée des réverbères irise d’un vert scarabée les ruelles inhabitées.
MG
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Dimanche 26 octobre, élections législatives en Tunisie…
J’espère que la jeunesse tunisienne va relever la tête et dépasser son désenchantement. Pour avoir la chance de pouvoir souvent m’entretenir avec des jeunes gens, il est navrant de constater combien d’entre eux ne se sentent absolument pas concernés par l’évènement, persuadés qu’au final ils seront bernés et devront supporter au sommet de l’état un parti qui ne correspond en rien à leurs aspirations.
Mais alors, pourquoi ne pas voter. Ça me dépasse !
Si l’on aime manger du poisson ou tout autre produit de la mer, si l’on aime partager des instants chaleureux au milieu de gens authentiques, la Goulette est certainement la ville côtière incontournable de Tunisie qui convient. La Goulette est également le port officiel du pays. C’est là qu’accostent les bateaux en provenance de l’Europe et également ces nouveaux monstres marins que sont les bâtiments de croisière à plusieurs étages et qui (à mes yeux) dénaturent le sens du voyage. Je ferai certainement un de ces jours des photos de la ville elle-même, de ses nombreux restaurants, de ce village finalement, tant tout le monde se connaît. Mais ici, avec ces simples photos je ne désire qu'une parenthèse ludique des plaisirs visuels et physiques de l’eau… de la mer et du petit canal si beau qui ouvre sur la Méditerranée et vous offre Bou Kornine à l’horizon de la laque turquoise cette montagne qui fait partie de l’âme tunisienne et que ceux qui ont la chance d'habiter la banlieue nord, peuvent contempler à tout instant…( cliquer sur les photos pour les agrandir)
Une terrasse improvisée qui attend quelques clients lorsque ces derniers se réveilleront de la sieste...
Cette route qui longe la mer en face de Bou Kornine est noire de monde en soirée. Ça sent la praline et le pop corn... c'est bruyant, joyeux. J'en parle ,du reste, dans mon roman "Bou Kornine" paru en 2004.
La pêche.... ou comment passer des heures, loin du stress..
Bavarder, assis sur une telle terrasse, vaut bien le détour...
Une des boucles de la plage où l'on vient en famille...
Magnifique profil de cette jeune femme améthyste...
Sourire radieux de celle-ci quand elle me voit la photographier... Quel plaisir !
Le si beau petit canal qui ouvre sur la mer...
Où le moindre geste d'un pécheur est élégant et chargé de sens.
Où les barques qui se reflètent dans l'eau limpide semblent presque s'envoler...
Où le cadre idyllique rend privilégié le moindre des rendez-vous entre amis...
Petites gargoulettes déstinées à la pèche aux mollusques...
Où des grappes entières d'enfants passent le temps à plonger depuis le parapet du petit pont qui enjambe le canal
Chacun oberve et évalue les exploits de l'autre.
L'instant de vérité...
Où l'on peut prendre du plaisir toutes générations confondues...
Mahdia est une adorable ville située à environ 200 kilomètres au sud de Tunis. Elle est construite sur une presqu’île. Elle fut un des premiers ports de pêche à voir le jour en Tunisie. Elle possède un cimetière marin de toute beauté qui, associé aux fortifications de la ville, fait tout le charme de ces lieux paisibles. Une fois encore, je ne vais pas en parler précisément, il suffit de cliquer sur le nom de cette ville pour obtenir tous les renseignements souhaitables. Voici donc, quelques impressions pêle-mêle, glanées au hasard de mes promenades. Comme souvent, certaines de mes promenades sont éloignées des lieux tout à fait touristiques et permettent de ressentir les contrastes de la Tunisie où la modernité, parfois à tous crins, côtoie souvent la vie simple du temps passé. ( Cliquer sur les photos pour les agrandir )
Depuis l'intérieur, de petites rues paisibles, comme des ruisseaux, serpentent jusqu’à la mer.
Lumière, calme et promenade... un privilège pour les habitants.
Un bout de l'immense et magnifique cimetière marin qui donne envie de finir ses jours par ici.
En effet, le repos éternel en bord de mer rend la mort moins triste.
Un cimetière entretenu, mais qui reste très naturel, bucolique, même..
On ne s'arrêterait pas de photographier ce cimetière immense dont on aperçoit ici qu’un bout minuscule, même par temps un peu gris comme ce jour-là.
Le phare rouge qui se marie au tee-shirt de ce garçon qui nettoyait une tombe. Taches rouges mêlées.
Un cimetière toujours vivant des signes de la vie ordinnaire.
Mahdia est une ville fortifiée et bien sûr restent ses canons pointés vers l'horizon.
Le fort ottoman qui domine Mahdia et dont on ne voit qu'un bout sur cette photo a été construit par les Turcs et date du seizième siècle. Le cimetière marin s’étale à ses flancs sur lesquels, immense et majestueux, il a été construit.
Une des entrées du fort.
Surprise colorée aux détours d'une rue...
Un magasin de la médina...
Le coeur de la vieille médina et son charme andalou... Si photogénique. Le temps semble s'être arrêté.
Un jeune vendeur calculant le prix d'un objet que je désirai acheter se reflétait dans un miroir. Quelle aubaine pour moi !
Toilette matinale en toute tranquillité. Enviable !
Des petits coins de rêve dont on ne se lasse pas et qui donnent un sens à la vie...
La jeunesse se rend à tout instant au bord de l'eau même pour un instant, pour une cigarette... la mer, toujours captivante.
Et bien sûr, rien de tel qu’une petite pêche matinale.
Imaginez le plaisir de ce petit garçon...
Et celui de ces dames qui bavardent tranquillement dans l'eau comme si elles étaient assises dans un jardin public.
Quand les vestiges deviennent le décor de tous les jours.
Un jeune touriste sensible à la nature ramasse une fleur égarée dans l'eau, comme une bouteille à la mer.
Le petit matin magnifie tout... même de simples flotteurs.
Une porte turquoise de la vieille ville, comme un émail sur la terre cuite.
Sur le seuil d’une maison, des enfants refont le monde tout près d’une autre porte turquoise...
Rencontre de deux générations et une fois encore, discussion à bâtons rompus.
Quand les couleurs ne peuvent être autres...
Quelques rues surprennent, mais elles sont infiniment touchantes de vie...
Et les enfants, toujours beaux en Tunisie, embellissent tout... on ne voit qu’eux.
La Skifa, (ici, vue de l'intérieur) est une porte fortifiée des anciens remparts. Elle permet l'accès au centre de la vieille ville.
Surprise...
Un homme courageux sous la chaleur.
Du linge qui sèche, sans façon.
Des matelas qui s'aèrent également, sans façon...
Et enfin, le sourire de ce maçon qui me demanda de le prendre en photo... Je n’ai pas refusé, bien sûr.
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