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Le blog de Michel Giliberti


Françoise Hardy / Chanson d'O / La question

Les éditions Bonobo ferment leurs portes. Je ne serai plus édité chez elles C’est une grande tristesse, car je m’y sentais très bien. J’avais en réserve encore deux titres… Tant pis. Je ne me sens pas le courage de taper à la porte d’autres éditeurs, du moins pas pour le moment. C’est difficile de se battre de nouveau ; difficile de se retrouver demandeur. J’ai heureusement la grande chance d’avoir un de mes romans « Bou Kornine » qui sera publié aux États-Unis en 2010.
En attendant, je ferme ce blog pour une période indéterminée, car je n’ai plus grand-chose à dire. Trop d’éléments me perturbent et me distancient de ce rendez-vous que je voulais toujours au plus près de la création et de l’intime partage. Je n’aime pas faire les choses à moitié. Aussi, aujourd’hui j’ai besoin de fermer les yeux, de redessiner une approche du monde ouverte sur la réalité et d’oublier le virtuel, la toile et ses pièges.
Je vous embrasse toutes et tous ( vous qui ne fûtes jamais virtuels ) et je vous remercie du fond du cœur pour tout ce que vous m’avez apporté.

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Je ne trouve toujours pas la photo qui reflèterait au plus juste l'ambiance du vernissage de ma dernière exposition. En attendant,voici deux des toiles nouvelles qui s'y trouvaient.


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Quelques mots pour remercier tous ceux qui sont venus à mon vernissage.
Il y a eu un monde fou ;ça a duré jusqu'à tard dans la nuit. Je n'ai pas encore d'images mais le vidéaste de la galerie a filmé la soirée et de nombreux amis ont pris des photos. Dès que j'ai quelques éléments, et bien que ce ne soit pas trop ma tasse de thé, j'en témoignerai discrètement ; ce sera clin d'oeil à cette formidable soirée.
J'embrasse tout particulièrement Bellurette, François, Henri-pierre et Michka ( les amis blogueurs ) qui ont eu la gentillesse de venir et bien sûr en tout premier lieu Hamid, mon galeriste ( un frère ) qui a fait un travail formidable avec toute son équipe : Sabine, Karima, Cyrile, Karim et les autres, que j'embrasse aussi.




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À partir du 18 juin / Art Galerie Benchaieb / 64 rue Mazarine / 75006 Paris


Le livre de l'exposition édité par la galerie.


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Un de mes pantins ; un pantin, témoin de nos déchirures et de nos rafistolages ; témoin de nos destins transbahutés, de nos bouffonneries exigées et de nos parodies d’équilibre.

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 De toutes parts les bleus
  Même la nuit qui se glissait dans ta demeure s’en revêtait
Toi, entre faim et soif, tu attendais
Moi, entre peur et cran, je me taisais.
Je me souviens des parfums lourds de la cour, juste derrière
Ceux de ta peau, juste devant
Ses cicatrices.
Immense nuit, immenses lieux, immense conte.
Comment livrer avec des mots cette douleur qui conforte ?
Comment décrire les amertumes de la douceur ?
À vivre tant, les hommes se meurent toujours d'un rien
Toujours trop vite, toujours à l’aube.

© Giliberti / 2009

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Le soleil embrase ta peau depuis plus de vingt ans et le sable la polit.
Tous deux t’ont fait comme tu es, sombre cuir à mes yeux, parangon sous mes doigts.

De ces choses d’une vie, de ses incertitudes, ton sourire serait bien celui qui compterait si l’amour magnifique qui m’attise aujourd’hui menaçait de s’éteindre.

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Tu commenças ta vie quelque part en souffrance, sans parents, sans amis.
S’engagèrent les voyages forcés, les familles d’accueil, les demeures éteintes et les fugues qui détruisent.
Tes soupirs et tes plaintes ne se remarquaient pas.
Puis un jour la rencontre.
Notre rencontre !
L’atelier… la lumière sur toi… des photos, des tableaux ; ton visage et ton corps sur les murs, sur le sol… dans tes yeux, dans ton cœur.
Alors, tes sourires, et tes larmes.
Alors, la naissance et l’envie de te battre.


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Le masque ne fait pas illusion.
Il embrasse les souffrances que nous tentons de cacher.






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Et puisque le tout sécuritaire fait office de passeport, puisqu’il est en passe de devenir le modèle qui balaiera nos belles et fortes idées de liberté, ma mémoire s’éparpille au gré des simples souvenirs de ma Tunisie comme cette virée dans le sud, à Tozeur.
J’avais l’impression, alors que j’approchais du but, de m’être trompé de direction ; aussi je demandai à deux garçons qui discutaient et fumaient sur le bord de la route si j’étais sur le bon chemin. Ils me répondirent que oui. Ils souriaient, leurs yeux étaient malicieux. Ils m’offrirent un jus de fruit que je partageai avec eux le temps d’une discussion sur tout et sur rien ; peu après je leur demandai si je pouvais les prendre en photos ; ils acceptèrent et rirent beaucoup, ne comprenant pas l’intérêt de garder d’eux une trace…
Ce sont ces instants qui me permettent de supporter la phobie de la jeunesse que les puissants enracinent dans nos têtes… fouille des cartables, portiques de détection à l’entrée des écoles, caméras de surveillance, cybersécurité… et puis demain… des terroristes ! Il ne faudra pas s’étonner !
Et pendant ce temps, la Terre se meurt des pesticides, insecticides, bombes, centrales nucléaires, massacres des espèces…
Plus d’écosécurité et moins de cybersécurité.



Petite discution à l'ombre d'un arbre... le temps arrêté.


Profil du sud dans l'ombre bleutée...


Autre profil tout aussi appaisé des bleus du pays...


Sourire et yeux sombres...


Petite torpeur d'avant la sieste...


Et dernier regard avant que le temps s'arrête à nouveau...

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Le blog de Michel Giliberti

Mon travail d'artiste peintre, auteur et photographe...

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