Du paradis défunt qu'un enfer fait renaître, de la soie des suaires intimes, des victoires en nocturne aux défaites de l’aube, de toutes ces orgueilleuses faiblesses, le huis clos d'un regard est la seule qui m’envoute.
Du paradis défunt qu'un enfer fait renaître, de la soie des suaires intimes, des victoires en nocturne aux défaites de l’aube, de toutes ces orgueilleuses faiblesses, le huis clos d'un regard est la seule qui m’envoute.
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C’est de bonne heure
Que mon bonheur
Se fit d'un rien
Quand l’hibiscus...
Quand le bissap…
C’est bien après
Que tes apprêts
Me fatiguèrent
Quand les mensonges…
Quand l’arrogance…
C’est l’Harmattan
Qui m’arma tant
Sous le soleil
Quand la poussière…
Quand le départ…
© Giliberti
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Et voilà... Joyeux Noël à tous depuis la maison où la neige m'a PRIS EN OTAGE depuis une semaine. Plus que trois jours de réserve (pattes et riz). Pas le moindre foie gras, pas le moindre Sauterne. Il ne peut même pas aller crier famine chez sa voisine, la Martine... Elle est en vacance. Help, Help!!!
Depuis la baie du salon...
Tant pis pour lui... Trop faim!!!
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Tu es la proche nuit
Je suis le jour d'avant.
Si seulement tes yeux...
Tu es le cri d’ailleurs
Je suis l’ailleurs d’un cri.
Si seulement ta bouche...
Tu es morsure pourpre
Je meurs à larmes blanches.
Si seulement tes mains...
© Giliberti
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Carthage, l’incroyable et brillante cité punique tant admirée pendant des siècles n’est pas ce seul site archéologique que les touristes visitent et contemplent à longueur d’année.
C’est aussi une petite ville verdoyante près de la colline de Byrsa, où les maisons d’une beauté saisissante se nichent au creux de jardins luxuriants...
...Une ville quadrillée de routes ombragées de gigantesques palmiers aux troncs badigeonnés de chaux.
La mer est là, à quelques enjambées et les parfums, les discussions à n’en plus finir... la mélancolie, parfois, quand, à regarder l’immensité turquoise, brillante comme une laque, vous arrivent des besoins de prendre racine par ici, sur cette terre au passé glorieux, et de n’en plus bouger…
Le soir, lorsqu’on se promène dans le silence entrecoupé de rires lointains, de notes de musiques, du chant des grillons et que dans la douceur de l’air, on arrive doucement aux ports puniques, les fleurs dégagent de telles fragrances que l’ivresse n’est pas loin.
C’est un scandale d’émotions qui s’acharne à vous griser. Je ne sais si c’est un excès de romantisme de ma part, mais peu importe, Carthage vous prend, vous laisse et vous emporte dans un tourbillon poétique que seuls, les blasés de la vie ne peuvent apprécier.
Puis, quand la chance vous permet d’avoir des amis aussi charmants que les lieux qu’ils habitent et qu’ils vous ouvrent leur porte, le paradis s’invite aussi et se faufile…
... dans le labyrinthe des allées...
... des portes secrètes, fleurs écarlates, cérémonies particulières, soieries mordorées, encens, pâtisseries, thé aux pignons de pins ou café parfumé à la fleur d’oranger… En faut-il davantage pour tomber sous le charme de Carthage ?
J’aime la surprise que provoquent en moi les vis-à-vis des chambres de hasard.
Tirer le rideau et, encore endormi, découvrir ce qu’on n’a pu voir la veille en arrivant de nuit, c'est le début du voyage.
Ce jour-là, depuis la fenêtre du quatrième étage de l’hôtel, je découvris un grand bâtiment impressionnant...
... et sur ma droite, la cime de palmiers vertigineux qui griffait l’azur du ciel. La grisaille de Paris, encore inscrite dans ma mémoire, me parut étonnamment surréaliste.
Qui pouvait se cacher derrière les hautes fenêtres de cet édifice de l'époque coloniale ?
Je m’étirai. Les clameurs de la ville montaient jusqu’à moi et avec elles, la chaleur. Pas de doute, j’étais à Tunis.
Je me sentis apaisé comme chaque premier matin au coeur de cette ville pourtant palpitante.
Je décrochai le téléphone et commandai mon petit déjeuner. Luxe suprême !
Plus tard, après une douche salutaire, je me glissai dans le bruit et dans la foule, voyageur anonyme en mal d’oubli de tout et j'arrêtai un taxi pour qu'il m'emmène à Sidi Bou Saïd...
Un taxi jaune pour un voyage bleu...
...au pays des yeux noirs.
Tu avais beau te parer de toutes les défensives, ta peau, juste au niveau de la poitrine, trahissait bien l’inquiète envie, l’humaine raison de vivre l’aventure…
La chair de poule, mais oui… la chair de poule !
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Vous étiez une lumière douce, une lumière fauve, un cri muet dans le silence bruyant de mes non-dits.
Mais dans la lumière ou dans la nuit, vous signifiez alors que l’improbable existe, qu’il faut toujours croire en l’expression d’un jour plus beau ! Un jour nouveau qui force aux souvenirs.
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