
Published by Michel Giliberti - … - Mes modèles...
Juste avant la nuit, juste avant le sommeil, quand tout devient silence et que les belles pensées se réveillent, je me dis que les hommes sont à l’image des sources claires qui alimentent les fleuves avant que ces derniers ne se jettent à la mer. Rien d’autre.
Les minarets, les églises, les synagogues, et autres lieux de cultes, ces fleuves bouillonnants qui font grossir tant de creuses conversations sur nos différences d’identités, ne devraient-ils pas plutôt alimenter notre unité terrienne, cette mer unique, cette tache bleue encore vivante dans un univers si noir où seul "l’esprit" devrait prendre la parole?
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La lumière, sur ton visage, palpitait comme celle des fougères dans les forêts profondes.
Tes yeux, élytres de méloé, miroitaient dans l’éclairage vert des halogènes.
Ta bouche brulante comme une liqueur d’anis donnait envie de tout piller, tout saccager et mettre fin à l’or de ce vert incandescent qui, comme la tache de jade à l’œil de la sarcelle, focalisait toute l’attention sur ton regard.
Alors, préférant le cyan aux sentiments, je décidai de fuir l’excès si vert de mes désirs sous cantharide et comme une malheureuse cétoine dans le ciel bleu, je me contentai de quelques roses sauvages dont l'absinthe des tiges ne parvint pas à m'ennivrer.
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La porte de la mer
La porte de l’amer
La porte de la mère.
Ce matin, je sui tombé sur la photo de ce tableau des années 80 et son titre m’évoqua "La Porte de France", à Tunis, dont le nom originel est "Bab el Bahr",("La Porte de la Mer", justement). Sans tomber dans le pathos, me sont venues aussitôt à l’esprit ces trois interprétations…
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Le soleil était au zénith et l’odeur des résineux emplissait la forêt.
Le bruit des insectes triturait le silence jaune et par delà l'émotion d’être avec toi, mes yeux restaient attentifs à toute chose.
Nos pas étaient lents et je me disais, à percer les sentiers argentés, que le monde entier devrait connaître, au moins une fois, de tels instants.
Toi, toujours là, fidèle, dans l’air chaud de juillet, tu t'amusais de mes émerveillements enfantins, de mes émotions juvéniles et tu souriais en écartant les branches basses sur mon passage.
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