Le soleil est revenu dans le jardin, et avec lui, les couleurs... Les bignones qui commencaient à baisser leur garde semblent se réveiller dans le petit matin.
Le soleil est revenu dans le jardin, et avec lui, les couleurs... Les bignones qui commencaient à baisser leur garde semblent se réveiller dans le petit matin.
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Juste avant de quitter l'atelier, quand le soleil se couche, me viennent des mots directement liés à un souvenir d'enfance. Je les veux sous cette photo et je ne cherche pas à savoir pourquoi.
Ne pas traverser… ne pas traverser.
La route est large, dangereuse. La boîte de conserve près du trottoir n’est pas étrangère au danger. Le souffle est court, je dois éviter le regard au balcon, éviter la voix qui s’étrangle derrière.
Ne pas traverser… ne pas traverser…
La route brûle sous le soleil. Déjà, on guette mon retour. Il me faudra leur dire que le fer n’était pas la chair, que l’oiseau n’existait pas.
Remonter… remonter.
L’escalier est là, dangereux. Les marches s’élèvent vers les mères qui entravent les rêves de plaisir et l’envol.
Remonter… remonter.
L’escalier est bien sombre à deux pas de la porte. Il me faut pénétrer l’antre mort qui m’a donné la vie.
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Rêver me fait du bien, écrire me soulage. Je pense tout bas, j’écris tout haut. Les nuits sont des jours sans lumière, les jours, des nuits lumineuses. Ma tête refuse les préavis et les troubles raisonnables, préférant la chorégraphie syncopée d’un idéal exaltant. Pourquoi tenter d’apaiser et de planifier une vie quand, au bout du compte, celle-ci est plus anarchique que vous même ?
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Les jardins sont des lieux qui vous font, autant qu’ils vous défont. Même si vous les avez fait naître de vos mains, ils ne vous appartiennent pas.
Un jour, un autre jardinier, un autre fou furieux, viendra transpirer là, où vous avez transpiré. Il décidera d’abattre cet arbre ou de supprimer ce buisson. Il foulera une terre qu’il croira sienne… erreur charmante, bien compréhensible, mais erreur tout de même.
Ce qui me semble beau dans cette fusion « jardinier, jardin », c’est que vous vous rendez esclave d’un amant qui s’accouplera à un autre, puis à un autre…encore et encore.
Oui, les jardins sont infidèles... c’est ce qui les rend beaux.
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Sept heures du matin, au jardin... le soleil commence à réveiller toute chose... d'abord la vieille roue du puits qui marque l'emplacement d'un arbre adoré que la tempête a fauché l'année dernière...
... Jusqu'au sommet de la glycine arbustive qui commence à fleurir... Comment ne pas parler de tout ça... comme me taire devant tant de beauté ?
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Ce soir, le soleil balaie l'atelier de ses derniers rayons et tente de donner à mes toiles les couleurs dont je les prive depuis un certain temps.
Alors je me dis, demain peut-être... qui sait ?
Mais pour l'heure... laissons l'atelier se reposer dans les couleurs du soleil couchant.
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Ces fleurs de lianes plantées voilà vingt ans et qui aujourd’hui colonisent mon jardin malgré une destruction systématique, me confondent de bonheur.
Lorsque le soleil transperce leur coeur de sang, ils prennent la couleur des grenats et même des rubis « sang de pigeon», justement... Inestimable à mes yeux !
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« Juste pour le plaisir des yeux » comme disent les Tunisiens. Je suis un amoureux des hellébores, j'en ai plein le jardin. Ce sont des fleurs qui durent des mois et qui aiment l'ombre.
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