J’veux un chat qui ronronne
Qui m’aime et qui s’abandonne
Les soirs d’printemps, quand j’me bastonne
Avec mes rêves qui bourgeonnent.
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J’veux un chat qui ronronne
Près des rideaux en cretonne
Les soirs d’été, quand mes neurones
Parlent à mes sens qui cartonnent.
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J’veux un chat qui ronronne
Que je caresse et bichonne
Les soirs d’automne, quand le ciel tonne
Et qu'dans ma tête, ça déconne.
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Je veux un chat qui ronronne
Pour mon corps qui pèse des tonnes
Les soirs d’hiver, quand je m'abonne
Aux idées noires qui plafonnent.
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Je veux un chat qui ronronne
Pour oublier une personne
Dont le cœur qui papillonne
A fait que le mien se bétonne.
J’veux un chat qui ronronne…
J’veux un chat qui ronronne…
© Giliberti / 2007
Dans tes nuits magiques
J'm perds dans mes tics
Qui masquent les hics
De mes vieilles suppliques
De mec qui abdique.
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Quand le jour rapplique
Je replie, pudique
Les claques et les cliques
D’mes noirs atypiques
Aux rouges atopiques.
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Puis, sous antalgique
Je joue l’amnésique
Jusqu’à la réplique
De tes nuits sismiques.
Au goût d’arsenic.
© Giliberti / 2007