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Le blog de Michel Giliberti


De mes rouges aurores
Jusqu’aux flammes de minuit
Je sertis de rubis
Les lumières de l’encore.

fleurs-rouges0001.jpg
De ces rouges confins
Jusqu’au cœur des silences
Je déploie mes urgences
À respirer l’enfin.

 
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De nos rouges partages
Jusqu’aux sombres augures
Je nous pare d’une armure
Pour que vivent les toujours.

© Giliberti / 2007

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Tes yeux, JC...dans le soleil
Tes-yeux-2.jpgLes yeux qui vous aiment s’annoncent comme un orage dévastateur aux soirs des nuits d’été, quand ils s’attachent à vos pas et vous incitent à la promenade jusqu’au terme.
Le vent se lève, le ciel se zèbre de lumières, mais, imprudent dans la pénombre, vous attendez les premiers tonnerres, les premières gouttes de pluie, les premiers pétales meurtris tombés à terre, dans les sentiers... Votre premier coup de foudre.
Vous aurez beau vous dire qu’un cristallin peut assombrir une vie, sans vous défendre, vous vous accommoderez de cette vision des choses et vous accepterez qu'à leur tour, vos yeux deviennent des yeux qui aiment.

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Mona--Leonard-et-moi-.jpg
J’avais vingt-six ans et j’habitais Paris, rue Mouffetard, en face de la place de La Contrescape quand j’ai peint ce tableau si différent de tous les autres, mais si symbolique.
Je suis accoudé au chevalet de Léonard de Vinci qui fête la fin de "sa" Joconde, un verre de vin à la main. Mona, son célèbre modèle est en arrière plan avec un bouquet de fleurs, (peut-être offert en remerciement de ses longues pauses).
Je réunissais ainsi les éléments essentiels qui m'avaient parachuté, dès mes jeunes années, dans l’amour inconditionnel de la peinture.
Léonard tout près de moi (Rêve suprême).
Mona Lisa, extirpée de son image classique de Joconde statique.
Tous les deux comme les piliers de mon enfance.
Tous les trois, elle, lui, moi, comme des amis…


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La-priere.jpg
Petite plume de Comanche
À mes larmes, si étanche,
Belle et sourde avalanche
Sur mes toiles, sur mes planches,
Où sont donc tes dimanches
Qui m’offraient des nuits blanches ?

Petite plume de Comanche
Qui donnait carte blanche
À mes mains sur tes hanches
Jusqu'à ce que je flanche
Et qu'enfin je m'épanche
Jurant de ma revanche.

© Giliberti / 2007

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Law Aala Albi / Fadl Shaker
Merci à Kamel pour cette musique.

La tragédie hivernale semble s’être installée dans notre beau pays… Plusieurs solutions s’imposent. Le grog, la vodka, le vin chaud… on peut aussi hiberner.
Moi, je bois pas trop, c’est pas mon truc… hiberner, impossible, je suis trop actif… Alors, je n’ai que les moyens du bord... mes souvenirs. Un peu du désert Tunisien… quelques palmiers, les dunes d'Ofra, au sud de Douz, et le tour est joué.
Déjà, je m’enlève un pull ; déjà je balance mon blouson et voilà…

Desert-et-chameaux.jpg
Et maintenant 
les dromadaires facétieux…

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Celui-là je l’ai aimé particulièrement. Il était un peu efféminé… si, si, je l'affirme ! D'ailleurs, il avait un piercing à la narine et il tournait autour de moi en grinçant des dents… (Ce qui ne veut pas dire pour autant que je lui plaisais, j’ai pas assez roulé ma bosse…) mais allez savoir !

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La fin de la journée. La chaleur est encore intacte... Les enfants s'occupent des dromadaires qui rentrent de leur périple.

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Ces derniers se reposent comme nos moutons ou nos vaches, sauf, qu'un bruit très particulier circule dans l'air empli de leur odeur... leurs grincements de dents.

Desert-et-bergers-2.jpg
C'est un moment paisible où les animaux et les hommes communient ensemble. C'est l'heure des blagues et des sourires et quand je regarde ces deux chameliers-là, je me dis que ça pourrait bien être Jean-Charles et moi...

desert-et-dunes.jpg
... et devant nous, la sublime image des premières dunes de sable à quelques kilomètres de l'oasis, le sable qui se glisse jusque dans les petits villages et masquent les routes.
Nous sommes au sud de Douz, aux portes du désert... Aux portes du Sahara.

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L-enfant-oiseau.jpg
Hier après-midi, une amie ailée et son elfe sont passés à la maison. Dès leur envol, m'est revenu en mémoire « L’enfant oiseau », un de mes tableaux, bien kitch en vérité, mais ailé, lui aussi. C’est pourtant un de ceux, qui, dans les années 80, me permirent d’être remarqué et de faire mes premiers pas dans ce métier.
À l’époque, je trouvais follement romantique cette toile, d'autant que dans le troisième et dernier album que je venais d’enregistrer, une de mes chansons « Quand j’étais enfant oiseau »  reprenait le thème de ce fantasme éthéré, jamais tout à fait abandonné.
Je dépose ici cette chanson pour être au plus près de ce tableau…je ne peux même pas croire que c’est moi, tant je l'ai chantée avec une toute petite voix pour coller à son histoire... Une histoire liée à quelques égratignures d’enfance. Bref, je pourrais croire que c'est un gamin qui susurre mon texte ; celui que j’aurais pu avoir.


 
Quand j'étais enfant oiseau / Michel Giliberti / CBS 

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Un an que mon baby blog est né. Un an déjà... et il faudrait avoir le moral ?
J'étais persuadé de l'avoir ouvert le 23 octobre, mais non, c'était le 3. Alors avec un peu de retard, je lui souhaite un bel anniversaire... Quatre trimestres de coups de coeur, de blues, de révoltes, d'humour, quatre petits carnets de papier chiffon empilés ...

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Tu es le poison
 Un poison qui s’écrase
Bien enfoui au moulin
Comme la maniguette,
Qui enflamme tes mets.
Tu es le poison
Un poison qui se cache
Bien au fond des placards
Comme les baies de Sichuan
 Qui détruisent mes défenses.
 
Xavier-blond-1.jpg
Tu es le poison
Un poison qui s’installe
Bien au creux des boyaux
Comme les graines de piment 
Qui incendient le ventre.
Tu es le poison
Un poison que je veux
Qui me tue doucement
Me perturbe l’esprit
Et grignote mes sens.

© Giliberti / 2007

Xavier-blond-2.jpg

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Le-baiser.jpg
Alors que j’avais fini depuis quelques mois ce tableau intitulé le « Le baiser », je tombais sur un livre acheté aux puces et qui parlait de Judas, de son fameux baiser donné à Jésus afin que les Romains le reconnaissent d’entre tous les apôtres et puissent l’arrêter.
Le baiser de Judas !
Tant de fois défini, redéfini, annulé, repris, expliqué, (beaucoup de bruit pour pas grand-chose, en vérité) j’apprenais au cours de cette lecture que Judas avait souvent été représenté derrière un masque blanc au moment où il embrassait son maître.
Aussitôt, je décidai que mon tableau, c’était ça ! Mon chevelu genre hippie, c’était Jésus ! L’autre avec un masque blanc derrière… Judas.
Et voilà, j’avais participé de l’iconographie de Judas et Jésus...
Quelle mauvaise "foi" !


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Tel que je me connais, je ne pouvais pas ainsi me pencher sur les délices de la Grèce sans culpabiliser, sans avoir l'impression de trahir mes amours premières… mes souffles organiques, mes déserts de toujours.
Tout ce qui construit mon identité, ma renaissance.

Alors, oui, encore une fois, une fois encore...
Je pose ici quelques mots de rien, quelques mots de tout, des mots cent fois déguisés pour dire la même chose, comme je servirais le même plat maquillé d'épices différentes.
Je suis faible quand il s’agit d’amour et de dépendance.La fidélité me caractérise.

Alors, oui, encore une fois, une fois encore...
Quelques poussières d’enfance venues brûler mes yeux me donnent à flâner dans la rue de Sidi Bou Saïd qui, désormais, accueille mes pas d'adulte et pour une fois, une seule, c'est promis, je vous entrouvre la porte bleue de la petite maison.


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La rue Essaada (rue du bonheur) Comment pouvais-je espérer plus beau nom de rue pour jeter l'ancre quelques mois par an?

U
ne rue blanche

Comme un ciel bleu
Une rue franche
Comme un mensonge
Une rue mienne
Comme rien à soi,
Et des sourires
Comme une audace
Et des soupirs
Comme une trace.

© Giliberti / Voyage secret / Bonobo 

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L'entrée de la petite maison...


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Un coin du salon...


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Un autre de la chambre d'amis...


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Moez, ses langueurs et ses rêves en soirée, quand boire un café, s'éternise.


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L'entrée de la petite cour dans ma chambre...

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Mon travail d'artiste peintre, auteur et photographe...

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