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Le blog de Michel Giliberti


Tu dis encore les mots
Qui tuent
Et moi,
Mourir de toi, je peux.
Tu dis encore « tais-toi »
Et moi,
Me taire,
D’un mot de toi, je peux.
Tu dis encore « J’ai peur,
Je crève »
Et moi

  Sauver ta peau, je veux.
Je dis toujours « Résiste!»
Car moi,
Sans toi,
Mourir de vivre, j’ai peur.

© Giliberti / 2007
 
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commentaires
N
Merci pour cette toile, merci pour ce poème qui me parle et me touche beaucoup...Il a une telle résonnance en moi!
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M
Alors, je suis heureux. Merci Nath.Michel
H
Puisque mes mots ne semblent pas ici jugés trop malvenus, et j'en suis content, je dirai que votre univers, Michel, m'est d'autant plus parent que j'ai aussi mon Orient, ma maison de la medina de Marrakech, acquise, rassurez-vous, avant la déferlante "people" sur la ville. Le Maroc et moi c'est une très (trop) vieille histoire. J'ai souri des khamsa et des s'tta ( Ana kan doui chouia l'arabia diel maghreb el aksa...) et je fais plus que comprendre, je "buvarde" (pardon pour le néologisme) vos impressions.Autre détail troublant, une parcelle près de ma maison de campagne dans l'est s'appelle "les portes bleues" .Je ne crois pas aux hasards...
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M
Je suis ravi d'apprendre ces petites connexions entre nous, mais il est vrai que dès que l'on connait la magie particulière de ces pays du Maghreb, il est dificile (même si parfois ils vous font du mal) de les oublier, alors moi, qui y suis né, vous pensez...Vous avez de la chance d'avoir une maison dans la médina de Marrakech, je pense que même si cela fait longtemps que la possedez et que tout s'émousse, vous devez toujours avoir un petit pincement au coeur en y pénétrant. Je ne connais pas du tout le Maroc.Pour ma part j'ai la jouissance d'une ravissante petite maion à Sidi Bou Saïd avec une grande terrasse et une cour, mais je suis en train de chercher sérieusement quelque chose de plus grand avec un jardin, car je suis un inconditionnel des jardins... alors, souvent je rôde sur Internet, je consulte les agences tunisiennes, les particuliers et je m'imprègne de cette idée de partir, qui ne doit en aucun cas être une fuite.Merci pour vos confidences Henri-Pierre et vos quelques mots arabes... pour vos portes bleues à vous... @ bientôt,Michel
N
Trop beau ce texte, il me ressemble....tendresse, Nathalie.
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M
Si ce texte et trop beau et qu'il vous ressemble, je suis donc en mesure d'affirmer que vous êtes très belle, non?? Merci Nathalie,@ très bientôt
F
Retour du Japon et atterrisage dans la suisse normande bien humide par les temps qui courrent...Alors vite  une boufée de soleil en allant visiter votre site...Une façon de resister contre la neurasthénie ambiante...AmitièsFrançois
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M
Mon cher François, je suis ravi si je peux pallier à la morosité ambiante due au temps, mais j'en suis étonné, vu que mes articles ne sont pas d'une folle gaité ces jours-ci... Quoiqu'il en soit, le soleil semble s'installer ici et j'espère que ce sera la même chose chez vous. Vous pourrez ainsi penser à votre voyage au Japon dans la lumière normande... @ très bientôt,Michel
M
Paroles du fond de l'âme...ton poème me touche beaucoup.Bravo pour la musicalité des mots et l'habilité de la forme, la précision... ce poème m'évoque deux plateaux d'une balance dans un équilibre toujours fragile, où le "poids des mots" est une réalité physique...quand je tilte sur le texte, je ne sais plus quoi dire à propos du tableau....si ça n'est qu'il a "le regard qui tue", en effet... bonne journée
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M
Merci Maryse pour tes paroles du "fond de l'âme" pour une "Lame de fond", je ne pouvais mieux espérer que ce subtil jeu de mots... Balance des mots et des idées, tu es très douée pour ça. Encore merci Maryse et @ bientôt autour d'autres vertiges.Michel
M
Mourir de vivre, j\\\'en ai peur aussi.<br /> Mais :<br /> "En cet été automnal, j\\\'ai hyberné quelques jours.<br /> Il y a ainsi des moments de reculs nécessaires<br /> quelque soit le temps, la saison, le lieu<br />  <br /> En cet écrin parental où je ne manque pas d\\\'amour,<br /> je ressents comme essentiel ce travail de la terre,<br /> quelque soit le temps, la saison, le lieu<br />  <br /> Il faut savoir profiter, c\\\'est normal, des temps faits de velours;<br /> nous vivons ainsi dans notre ère<br /> quelque soit le temps, la saison, le lieu<br />  <br /> J\\\'ai placé deux châles, côte à côte, côté cour,<br /> un pour moi, l\\\'autre pour mon ange gardien téméraire<br /> quelque soit le temps, la saison, le lieu<br />  <br /> Nous restons, c\\\'est fatal, des enfants devenus adolescents pour toujours<br /> traitant nos amours printaniers comme de joyeux anniversaies<br /> quelque soit le temps, la saison, le lieu<br />  <br /> Marc<br /> (texte dépôt INPI Paris -France)
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M
Merci Marc- Joseph pour ce long poème, cette description imagée de l'absence.@ bientôt,Michel
F
magique... l'image percute, tellement "réelle", "présente". Le texte parle à l'âme...
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M
Merci Fauxréveur ou Faux raaveur...(il y en a t-il de vrais, d'ailleurs?) Vos mots me touchent.Michel
I
... larmes...<br /> Je vous embrasse, Michel
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M
 Il ne faut pas. Ce matin le soleil brille, et pour tout le monde... je voue embrasse,Michel

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Mon travail d'artiste peintre, auteur et photographe...

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