Elles me fascinent et m’emportent aussi loin.
C’est un étrange voyage que de rencontrer des mains et si les yeux captent plus vite l’attention, les mains, elles, la retiennent pour longtemps.
Qu’elles soient aristocratiques, tachées d’encre, ou blanchies du plâtre, elles sont toujours porteuses de vie et de préhension.
Ce sont des mains qui lissent vos cheveux au matin de l’enfance, ce sont des mains qui tiennent les vôtres au soir de la vieillesse… Les mains s’accrochent, se raccrochent, s’agrippent, finalement ne vous lâchent plus et même si certaines d’entre elles lâchent prise, vous abandonnent et vous désertent , elles méritent notre sensible attention.
Ici, sur ce tout dernier tableau, les mains de l'acteur Salim Kechiouche… Salim, que j’ai si souvent peint, si souvent photographié ! Salim, aux mains généreuses.
Cette toile fera partie de ceux de ma prochaine exposition qui aura lieu en mai ou juin à Paris, à la galerie Benchaieb. La date n’est pas encore fixée.