Les mots.
Les mots encore…
Et la musique gomma les peurs de notes en notes, de soupirs en accords… Alors, d'un geste à l’autre, d’un signe à l’autre, ta bouche, comme un alcool, vint à mes lèvres.
Tu absorbas tout de ma honte et j’avalai tout de ta gloire.
Jamais baiser ne fut plus long ni plus entier.
Longtemps après, dans une presque obscurité, je regardais tes lèvres rouges marquées de mes ardeurs et je sentais les miennes meurtries de tes désirs.