Ta peau défait tous mes voyages et tes sourires font chavirer ma barque. Je ne sais plus la lumière, je ne sais plus la nuit.
L’été de toutes choses n’a pas brûlé l’instinct mais au silence des soirs nouveaux, j’ai des sursauts de moribond.
Je ne sais pas qui vole l’autre, je ne sais rien de ces larcins.
Ils sont en moi et vivent en toi puis réinventent nos visages.
Tous les matins où mon orgueil ne laissait rien à tes parades sont aujourd’hui si peu de choses. Aimer pour rien me semble enfin la condition de mes alliances.
Je ne sais pas qui vole l’autre, je ne sais rien de ces larcins.
Ils sont en toi et vivent en moi puis réinventent le naufrage.