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Le blog de Michel Giliberti


Les libertés
Dont on se glorifie
Ne sont ici
Que pour oublier
Les barbelés
Tressés à même la peau.

 © Giliberti / 2007


Sur les nouvelles terres
Aucun bâillon n’empêchera les cris.
S’y rendront
Toutes les errances
Toutes les audaces.
Nos semelles butteront sur les récifs
Et leurs téméraires lanières
Arrachées dans la chute
Libéreront
Les chevilles mercuriennes
Des enfants de demain.

© Giliberti / 2007




Mais je souffre déjà,
Quand tu gagnes si souvent
Et je reste immobile
À courir les jardins
Qui m’étouffent.

© Giliberti / 2007

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commentaires
R
cc
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C
Je crois qu'il y a une réelle sensibilité dans ces clichés, une vision humaniste aussi, continuez comme ça.<br /> Mon blog: picadore.over-blog.net
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M
Oui je continuerai encore un peu...@bientôt,Michel
I
Et voilà! J'en ai encore le souffle coupé... Vraiment, Michel,  vous ne nous épargnez pas, et savez parfaitement nous enchaîner! et vous maniez le verre comme d'autres utilisent les lames de rasoir...Comme dit Jerem, il n'y a que la mort qui puisse libérer totalement l'homme (je supprime son "malheureusement"...), mais c'est précisément cette possibilité (que nul ne peut nous contester)  qui nous permet de continuer à vivre la tête haute... et d'aimer la vie ;-)<br /> Ikkar, with love
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K
Même l'imagination ne réalise pas mon rêve de liberté absolue.....mes pulsions, mes désirs... sont toujours là...je ne fais que les suivre.<br /> la mort pour se liberer !!!!!!............vous me laissez pas le choix  :)
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M
C'est déjà en soi une belle liberté que de suivre ses pulsions, elle sont certainement au plus près de notre idéal et la mort il faut l'oublier car elle n'est jamais qu'une métaphore de nos peurs. après tout, qui peut-être certain qu'elle existe?... Ne vivons nous pas un leurre collectif?J'aimerais pour ma part, car partir... sans revenir, quel drame! @ bientôtMichel
J
Il n'y a, malheureusement, que la mort qui puisse libérer totalement l'homme.
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M
Je vois que parfois tu es aussi optimiste que moi... Alors faisons de notre mort, une belle liberté dont on se souviendra (où?) :o)Michel
M
Trop de choses à commenter dans tes articles... d'abord ces paroles sur la liberté, tellement justes...ensuite la signature sur le premier tableau, comme si une fois la toile achevée la corde qui enserrait le personnage était libérée...et bien sur le bleu que j'aime tant, tous les bleus..., même le bleu d'ennui, avec le morceau de verre discret comme une menace..<br /> Bonne journée<br />
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M
Merci Maryse, je sais que tu aimes les bleus; chaque fois que je place un tableau qui a des bleus, je pense à toi, mais je n'en ai pas tant que ça. Il parait que les peintres peignent en bleu en début de parcours (c'est vrai) puis abandonnent cette couleur pendant la maturité de leur travail (c'est vrai aussi) et qu'en fin de cycle, ils la réemploient..et figure-toi, je pense à m'en servir... fin de parcours??? assurement! Mais c'est la vie... (ah ben non... la vie c'est en rose.) Bon alors on va attendre encore un peu. @ bientôtMichel

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Mon travail d'artiste peintre, auteur et photographe...

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