Nous sommes sur les rives de la retenue, à la lisière des contes et des légendes, pour peu qu'on s'attache aux gestes et aux rites, loin des choses périssables de ce monde.
La source de mes désirs ne tarit pas
Autant que l’oued, dans ton dos
Ni l’usure
Ni la poussière
Pas même tes mensonges
Ne me feraient marcher sur d’autres terres
Ou respirer d’autres aurores.
© Giliberti / 2007
A l’abri du degré,
Quand le jet du thé
Chute sans fin
Je me dis
Je suis d’ici
Je suis d’ici.
© Giliberti / In voyage secret / 2007
M’a emporté si loin…
Ta barque de papier
Ne m'a pas fait peur.
© Giliberti / 2007