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Le blog de Michel Giliberti


Libre l’eau de couler
La gorge d’engloutir
Mais de l’eau à la bouche
Que d’années avortées
Et que d’ailes arrachées
Que de coups assénés
De becs ensanglantés
Pour l’enfin… d’une si mince… verticalité.

© Giliberti / 2007



J’ignore la foudre que je mérite
J’ignore qui m’anéantira.
Je me contente de tes miettes
De ces secondes jetées à terre,
Du grand festin que tu allumes
Dans l'épaisseur de mes nuits blèmes.

 © Giliberti / 2007

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commentaires
N
<br /> Pardon, Michel, Ikkar et d'autres: "j'y entrave queu-dal" et il faut que je me bouscule pour ne pas mourir totalement idiote.<br /> nabeth <br /> <br /> <br />
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M
<br /> Mais pas du tout, je vous comprends, ce sont des peintures particulières. :o)<br />  @bientôt,<br /> <br /> Michel<br /> <br /> <br />
G
Chère ecrivain...<br /> Je me present je m'apelle Ludivine GILIBERTI<br /> J'habite dans le jura et je viens de st raphael<br /> je suis de naples dans le sud<br /> j'ecris des poèmes et j'aimerais vous voir<br /> repondez moi vite!!<br /> vous etes peut etre un oncle...
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M
Ma chèe Ludivine, j'espère que vous savez que nous sommes environ quelques miliers de Giliberti et que la pluspart vivent aux USA... je connais très bien l'exacte périmètre de ma famille, hélas, je crains qu'elle ne soit au complet.Je suis touché que vous vouliez me voir, mais ça me parait difficile. La normandie est loin du Jura... Quoiqu'il en soit, les giliberti sont souvent des artistes iissus de Palerme @ bientôt, Ludivine Michel
I
La peur? Le soulagement?Je suppose que le sentiment dépend des jours... Jusqu'au moment où, je pense, on sait... ou on croit savoir. J'ai essayé de faire un petit texte là-dessus, il y a quelques temps ("Rêve?"), qui me paraissait d'une évidence à toute épreuve. Mais on n'est jamais sûr de rien, n'est-ce pas?Ikkar, with love
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M
Je suis persuadé, (mais je n'avance rien de nouveau) que c'est bien le fait de n'être sûr de rien qui fait que nous avançons et multiplions toutes nos expériences amoureuses, amicales, destructrices, constructives, etc...Mais nous manquons tous de simplicité dans le fond, car nous devrions simplement nous laisser porter par la vie.c'est difficile je sais et j'en fais les frais, moi , pour qui, tout pose une question. @ bientôt,Michel.
*
Moi qui sait si bien tourner en rond  sans savoir vraiment pourquoi  ... je redemande de vos échanges Michel et Ikkar  ... magnifique... vos écrits  .. ta toile  Michel  ... tout  ..J'aime beaucoup aussi l'autre ..celles au dames cornues  :-)mais c'est une autre histoire là !
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M
Oui, c'est une autre histoire... vraiment.Merci Mel, mais tourner en rond n'est jamais qu'une harmonie entre notre terre, notre univers. Nous tournons tous ainsi depuis toujours et pour nulle part, avec souvent un destin de nullipare.@ bientôtMichel
I
Poser les doigts sur ses blessures, et ses lèvres sur son propre sang...Oui, heureusement la mort sera unique... lolIkkar, with love
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M
Moi qui aime la vie comme un enfant, avec toutes les questions au bord des yeux, au bord des lèvres, moi qui ne voudrais jamais connaître la fin, j'ai pourtant la tentation de cet ultime instant où le tout va chavirer dans le rien, où je serai à quelques secondes du noir absolu.  Aurai-je peur? Serai-je soulagé?Je pense que ce sera comme dans ces nuits de grande fatigue, après une veille flamboyante, quand on se laisse tomber dans les draps et qu'on plonge, abruti, dans un sommeil si lourd qu'il ne vous donne aucun choix.@ bientôt,Michel
I
La même toile, le même texte...Oh, j'espère que vous n'aviez pas vu de "reproche" dans cette réflexion! J'écris moi-même la même histoire depuis près de 300 ans... Les mêmes obsessions guident nos vies, jusqu'au dernier de nos jours. Et je n'appelle pas vraiment cela "tourner en rond". Me ferais-je trop d'illusions? moi qui en ai si peu...Ikkar, with love
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M
Pas un instant j'ai penser à un reproche. Pas un seul. j'essayais de vous dire à quel point  les artistes soignent leur névrose en remettant sans cesse leur mal sur le tapis, pour ne pas dire toile ou page ou tout autre chose. C'est si vrai. je suis en plus absolument instisfait de tout ce que je peux faire, je ne me pardonne rien, et  cet état ajoute à la persécution mentale qui fait que je recommence, que je recommence... Heureusement la mort sera unique :o) @ bientôt
L
pardon pour cette police intempestive... lol
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M
Mais non... cette peau lisse est très bien, :o)
I
Ô, vous savez combien je suis sensible au mythe d'Icare – que l'on réduit  toujours au simple désir de voler…Si ce n'était que cela… Les rêves inaccessibles, et qui se brisent à jamais…<br /> Et l'envie irrépressible  de savoir jusqu'où on peut aller, par défi, par jeu. Jusqu'où peut mener la folie. La folie, ou l'amour. Ou le désespoir…Et parce que rien n'est jamais aussi simple que ce que l'on imaginait, enfant, - ô, les rêves d'adolescent! -, parce que  les rêves sont toujours faits pour être anéantis, quoi qu'on fasse, les ailes se disloquent. Toujours. Essayer de ne pas en concevoir d'amertume. Juste l'accepter, non pas comme une fatalité, mais comme une évidence. Les hommes ne sont pas faits pour réaliser leurs rêves. <br /> Seuls les artistes, parfois, y parviennent, lorsqu'au détour d'un mot, d'une note, d'une touche de couleur, ils entrevoient ce que leur âme tente d'exprimer depuis toujours. Ephémère. Le temps d'un éclat de lumière…Tous les autres rêves sont illusoires. Et rien n'est pire que l'espoir.Là, dans ce "Voyage Interdit", il a déjà dû essayer de prendre son envol – et il sait que le prochain lui sera fatal. Mais cet homme-là est peut-être plus fou que les autres, plus artiste, plus divin que les autres. Il recommencera. Malgré tout. Malgré la certitude qu'il a. Il ne s'interroge même plus. Et ce qu'il regarde en face, c'est sa mort. Elle ne l'effraie pas. Il l'a apprivoisée depuis longtemps.  <br /> Le voyage n'est interdit qu'aux faibles, à ceux qui ont quelque chose à perdre. <br /> Il n'en est plus là. Il n'a plus rien à prouver non plus, à se prouver…Il est déjà allé si loin… Il est au-delà des mots et des maux. Icare tentera l'aventure, et n'en reviendra pas. Il en est certain. Qu'importe. <br /> C'est ainsi, sans doute,  que naissent les mythes… Merci encore pour ces sublimes toiles.Je m'aperçois que je n'ai parlé que de la première… ;-)  et beaucoup trop…Pardon…<br /> Ikkar, with love
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M
La première toile est la seule que je comptais mettre, mais je suis comme ces mères qui ont peur que leurs "petits" n'en ont pas assez, alors, j'en rajoute... Oui cette toile est à l'image de nos rêves toujours flamboyants que la vie ramènent si souvent à sa triste réalité.Pour moi, cet homme avait tout fait pour prendre son envol... fabriqué ses ailes, mis un masque d'oiseau, mais ça n'a pas été suffisant, alors il n'a plus qu'à fixer son rêve symbolisé par ce masque sur le genoux et ployer sous des ailes innutiles et encombrantes puisqu'elles ne l'ont mené nullepart. C'est un thème récurant dans mon travail et lorsque je chantais, il y avait dans un de mes albums une chanson qui s'appelait "Quand j'étais enfant oiseau..." Le peintre fait la même toile toute sa vie, le romancier le même livre, et le blogueur... le même blog certainement. c'est ce qu'on appelle "tourner en rond"...Merci Ikkar pour cette longue réponse à mon envol. @ bientôt,Michel
M
non ! les mains et les seins me suffisent !
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Tu es raisonnable...Michel
M
de quoi a-t-on soif et de quoi a-t-on faim ?...j'aime beaucoup les fonds rouges de ces deux toiles...la lumière derrière les "barreaux des ailes brisées" semble être celle d'un grand incendie....  Quant à la deuxième toile, et bien : elle me donne des envies ! @+ et bonne journée
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-
Ah Bon???? M'enfin, Maryse! Sont-ce les cornes qui attisent ta libido? :o)@ + Michel

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Mon travail d'artiste peintre, auteur et photographe...

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