
La gorge d’engloutir
Mais de l’eau à la bouche
Que d’années avortées
Et que d’ailes arrachées
Que de coups assénés
De becs ensanglantés
Pour l’enfin… d’une si mince… verticalité.
© Giliberti / 2007

J’ignore la foudre que je mérite
J’ignore qui m’anéantira.
Je me contente de tes miettes
De ces secondes jetées à terre,
Du grand festin que tu allumes
Dans l'épaisseur de mes nuits blèmes.
© Giliberti / 2007