J’aime beaucoup voir les gens accoudés aux fenêtres, c’est un thème que j’ai souvent exploité, tant en peintures qu’en photos . Il y a là, l’idée de se trouver à la fois dedans et dehors, de connaître un peu et pas du tout celui ou celle qui vous regarde, eux-mêmes voyeurs de qui passe dans la rue.
C’est un vol partagé.
Farouk a posé sur ce tableau et sur son visage plane l’ombre de barreaux symbolisant la prison, tout au moins « sa prison », comme chacun d’entre nous porte la sienne.
Elle n’est pas vraiment visible et pourtant elle est présente avec ses déclinaisons en croix... autres prisons que les religions.
Il n’y a qu’un fil
De possibles en jamais
Il n’y a qu’un mot
Mais de toi jusqu’à moi
Il y a toute une vie