Fragile comme l’argile des nuits
Ma peau te parle et me trahit.
La pierre rouge de tes lèvres
Le vert asile de tes grands yeux
Ne gomment rien de mon ennui.
Fragile comme une faïence ancienne
Ma peau te parle et me défie
Le cuivre sombre de la tienne
La claire vision de tes ébats
Ne comblent rien de mes tourments.
© Giliberti / 2009