Voilà plus de vingt ans, alors que je pensais être âgé, j’avais eu envie d’exprimer de façon allégorique la naissance du temps, sa fuite, ses ravages.
Rien d'innovant, j'en conviens, ce thème a si souvent été developpé...
Était-ce par coquetterie ou par peur de le nommer, mais au dos de ces deux toiles, mon « temps» devint « Time »... Tellement moins signifiant !
Pour la dernière toile qui traitait directement de la dégradation physique, je m’étais directement inspiré du « portrait de Dorian Gray ».
Pourtant, ce Temps qui nous défait physiquement est source de toutes les expériences qui nous font et nous grandissent et nous devrions l'aborder avec sérénité plutôt que le comptabiliser ou le combattre.
De cette alliance du temps qui dure et de l’homme qui passe, naissent souvent de belles fulgurances.
Quant aux échecs, ils sont souvent responsables de nos renaissances les plus improbables et ça, une fois encore, c'est le temps qui nous l’apprend.