Le soleil était au zénith et l’odeur des résineux emplissait la forêt.
Le bruit des insectes triturait le silence jaune et par delà l'émotion d’être avec toi, mes yeux restaient attentifs à toute chose.
Nos pas étaient lents et je me disais, à percer les sentiers argentés, que le monde entier devrait connaître, au moins une fois, de tels instants.
Toi, toujours là, fidèle, dans l’air chaud de juillet, tu t'amusais de mes émerveillements enfantins, de mes émotions juvéniles et tu souriais en écartant les branches basses sur mon passage.