Vous disiez ce soir-là, à deux pas des glycines, que l’orage prochain oppressait tous vos sens. Il est vrai que, si blêmes sous le soleil éteint, vos pommettes saillaient et déchiraient mon cœur.
Je respirai peu et mon souffle, au détour des parfums de vos mots, me semblait presque vain, sinon lâche.
J’aurais voulu connaître un parcours moins brillant et renaitre de l’austère vérité qui s’émanait de vous.
Vous aimer sous la pluie menaçante m’aurait bien convenu, mais vos rêves déçus n’entendaient presque rien.