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Le blog de Michel Giliberti

Porte-et-sang1

Être en exil ou bien être en exit, tout se construit autour des départs, des retours, des recommencements. Mille fois franchies, les portes de nos violences ou de nos inerties restent solides. Impossible de les abattre. Elles se ferment sur nos névroses, s’ouvrent sur nos équilibres, puis se referment sur l'étouffement jusqu'au prochain oxygène de fortune.
Je t’ai percé ma douleur, je t’ai bercé ma douceur, mais ouvertes ou fermées, mes plaies sont belles, parce qu'elles sont nées de la durée de l’amour et la seule beauté d’une histoire d’amour, n’est-elle pas sa durée ?

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commentaires
H
<br /> Le monde est né de l'amour, il est soutenu par l'amour, il va vers l'amour et il entre dans l'amour :)<br />
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M
<br /> <br /> je n'en doute point :) merci Hudora..<br /> <br /> <br /> <br />
D
<br /> <br /> Merci pour ces mots qui virevoltent au creux même de ces ressentis subtils communs à chacune de nos équations existentielles...Je lis vos mots comme je regarde vos productions visuelles: avec<br /> l'humilité d'un apprenant heureux de glaner  des réponses d'être à ses tourments<br /> <br /> <br /> Bien à vous et à bientôt.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> David, merci pour tout ce que vous me dites et merci pour ce mot "apprenant" que j'aime particulièrement et que j'emploie pour moi-même, car "apprendre" dure une vie entière, même si ça ne permet<br /> pas d'apprendre à mourir (peut-être que oui), mais bon, on en est pas encore là.<br />  @ bientôt David,<br /> Michel <br /> <br /> <br /> <br />
N
<br /> <br /> Vouiiiiiiiiiiiiiiii Michel, postes la !!!! Pourquoi penserait on que tu as triché ??? quelle drôle d'idée !! tu es un artiste, un photographe de talent et nous nous régalons de tes mots ... tu as<br /> écrit un "petit truc" ... tu "radotes" ? ... tu es incroyable Michel, si nous pouvions tous écrire des "petits trucs" à la hauteur des tiens, nous en serions enchantés.<br /> <br /> <br /> Des bisous<br /> <br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> Bon... je ne trouve pas cet article vraiment au point, mais on va faire avec. Je l'envoie tout de suite.<br />  je t'embrasse Nanie<br /> <br /> <br /> <br />
N
<br /> <br /> bonnes "peintures" Michel...<br /> <br /> <br /> tu nous (me) manques...<br /> <br /> <br /> des bisous....<br /> <br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> Nyco, que faire ? Je suis désolé. J'ai bien écrit un petit truc que m'a inspiré un coucher du soleil, mais la photo est tellement incroyable que ça m'a bloqué. Je suis sûr qu’on allait penser que<br /> j’avais triché avec les couleurs, et puis dans cet article, je radote... veux-tu que je le poste quand même ? Après tout...<br />  Bisous<br /> <br /> Michel<br /> <br /> <br /> <br />
A
<br /> <br /> En exil, en exit ou en transit. j'ai expérimenté les trois états.<br /> <br /> <br /> Chrisitan Vidal  vient de m'indiquer votre porte<br /> <br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> En "transit" me semble certainement la plus soyeuse des rugosités... la plus savoureuse des situations.<br />  @ bientôt<br /> Michel<br /> <br /> <br /> <br />
L
<br /> <br /> Quand une porte vient à se fermer il faut la rouvrir coute que coute...c'est ce qu'on m'a appris, je l'ai fait quelquefois (pas tout le temps je l'avoue).., mais mon âme la tant de foi osé que<br /> mon coeur en a chaviré souvent. Aussi Michel même si lorsque cette porte vient a se clore, et que la rouvrir nous amène a des plaies, il faut savoir apprivoiser la douleur...Mon cher Michel, j'ai<br /> compris que ce fut un de tes préceptes, et c'est aussi de cela que se nourrit notre vie. Une énorme Biz.<br /> <br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> Oui, Lance, les portes s'ouvrent sur des paysages toujours renouvelés. Portes des villes, portes de nos chambres, portes de nos souvenirs... Pas question d’en changer les serrures. Ton âme a eu<br /> raison de faire chavirer ton coeur, c'est la seule clef du bonheur.<br />  je t'embrasse<br /> Michel<br /> <br /> <br /> <br />
C
<br /> <br /> Bonjour mon Michel, j'ai déjà commenté cet article sur FB et je te rejoins sur la fin de ton texte, si beau sur la vie humaine. En espérant que ce petit commentaire te trouvera en bonne forme, je<br /> t'embrasse bien fort.<br /> <br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> Ça va Chrisitan, ça va à peu près...<br />  je t'embrasse<br /> <br /> <br /> Michel<br /> <br /> <br /> <br />
R
<br /> <br /> J'ai bati sur le sable et tout  c'est écroulé.<br /> <br /> <br /> J'ai bati sur le roc et tout c'est écroulé.<br /> <br /> <br /> Aujourd'hui pour batir je commence par la fumée de la cheminé.<br /> <br /> <br /> Leopold STAFF 1878-1957 poéte polonais.<br /> <br /> <br /> Mon cadeau de la semaine pour vous cher Michel.<br /> <br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> Oui, c'est un peu dur comme raisonnement et ça donne à réfléchir sur la difficulté de vivre, mais ça reste onirique et plein d'espoir.<br /> Merci Yves<br /> <br /> <br /> Michel<br /> <br /> <br /> <br />
F
<br /> <br /> Euhhhhhhhhhh le modèle....wouawwwwwww !<br /> <br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> Vi vi vi......<br /> <br /> <br /> <br />
F
<br /> <br /> Wouawwww, alors ça il fallait l'écrire....!!!!!!!!!<br /> <br /> <br /> C'est criant de vérité pour les plaies, les douleurs, les souffrances et les injustices que chacun traine avec soi comme une casserole cabossée.<br /> <br /> <br /> Vous positivez sur la réflexion finale.....belle leçon d'humilité et richesse de compréhension.<br /> <br /> <br /> Merci Michel <br /> <br /> <br /> Bises.<br /> <br /> <br /> Florence<br /> <br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> Oui, il faut positiver, car, de toute façon, tout ce que l'on fait, en matière d'amour, est chargé de tant d'erreurs (volontaires ou non). Aussi, mieux vaut s'attendrir de la durée. Je suis<br /> toujours ému par le nombre des années qui viennent cimenter cette construction qui part dans tous les sens... mais qui a une allure folle :o)<br />  @ bientôt Florence<br /> <br /> <br /> Michel<br /> <br /> <br /> <br />
C
<br /> <br /> Bonsoir,<br /> <br /> <br /> posant mes pas sur la toiles...c'est une escale ici fort belle, regard qui vous transperce avec un petit sourire d'un travail accompli, belle photo et soutenue par un texte qui ne l'est pas<br /> moins. <br /> <br /> <br /> @mitié<br /> <br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> Merci, merci cher H, j'aime t'appeler "H". J'avoue ne pas savoir pourquoi, en dehors que c'est la première lettre de ton prénom, mais ça ajoute un mystère qui me séduit.<br /> "Le travail accompli" j'aime beaucoup l'idée.<br /> <br /> <br />  @ bientôt<br /> <br /> <br /> <br />
N
<br /> <br /> ah Michel...tu as retrouvé la "clef" de la porte ...<br /> <br /> <br /> quel bonheur,ce retour!<br /> <br /> <br /> quand à l'amour...est ce la durée qui en détermine l'intensité ou bien plutôt l'intensité qui en permet la durée...voici une jolie question...<br /> <br /> <br /> de toute maniere,les blessures et le sang font partis de notre quotidien...<br /> <br /> <br /> mais toute plaie a la facultée de cicatriser,même celle du coeur...<br /> <br /> <br /> la aussi...c'est juste une question de temps,de durée...<br /> <br /> <br /> l'alchimie doit etre respectée et l'horloge du temps donnera le rythme ...cardiaque!<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> bises sanguines! ;-)))<br /> <br /> <br /> ps:j'aime beaucoup ton modéle aux mains de charpentier...<br /> <br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> Je n'ai pas retrouvé la clef de la porte, Nyco, mais j'en avais un double, ce qui force à l'aération... La vie n'est qu'une longue répétition, une sorte de messe avec 36 génuflexions qui<br /> fatiguent, mais à la sortie, il y a l'air pur, la brioche dominicale. (Je parle des souvenirs d'enfance, tu t'en doutes, car je ne connais plus tout ce tragique cinéma de la gestuelle<br /> ecclésiastique depuis ma communion. Je ne suis resté fidèle qu'à la brioche. Tout ça pour te dire que sans être cyclothymique, je suis hélas, victime d'un parcours chaotique d'une grande<br /> continuité, car dans ma tête, je vis dans deux et avec un homme extraordinaire et atypique qui me pousse à l'introspection permanente. Mais quel bonheur jusqu'au prochain spleen, qui de toute<br /> manière, n'est jamais qu'à moi qui analyse tout, décortique tout, et (le pire), se rappelle de tout... "L’horloge du temps" comme tu l’écris, est une horloge suisse chez moi, doublée d'une<br /> mémoire hallucinante... la plus détestable des ennemis. Je rêve de ne me souvenir de rien... "Comment ? Je suis né en Tunisie ? Quoi ? Je vis depuis 38 ans avec le même mec ? Ah bon?<br />  Bisous Nyco, sinon je vais finir par radoter...<br /> <br /> <br /> Michel<br /> <br /> <br /> <br />
L
<br /> <br /> Vous savez cher Michel, que je suis encore plus sensible à vos mots qu'à la peinture (même si je trouve l'oeuvre picturale éblouissante).<br /> <br /> <br /> Pourtant, aujourd'hui tout me semble absolument épanouissant, palpable, tant dans les mots que dans la photo (?): vous allez vers demain, annulant, effaçant les blessures d'hier, grâce à cette<br /> certitude vivifiante de la subsistance du futur, née de la persistance indéfectible de l'hier amoureux.<br /> <br /> <br /> Soyez heureux, cher Michel: votre message ouvre l'avenir, dans votre amour!<br /> <br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> Laura, je suis même plus sensible à l'écriture qu'à la peinture et si je le pouvais je n'aimerais vivre que de ma plume, hélas je vis essentiellement de mon pinceau... «Hélas» est bien vilain<br /> mot, car c'est déjà si extraordinnaire de pouvoir bien vivre d'une passion même si avec le temps cette dernière voudrait se voir remplacer (à tort) par l'écriture.<br /> Je vous remercie pour cette phrase sublime "... /...Vous allez vers demain.../...qui ne peut être plus rassurante. Vous verrez je vais encore chuter, mais les enfants ne cessent de tomber et<br /> d'avoir les genoux pleins de bleus, ils deviennent cependant des hommes qui marchent.<br /> Merci, chère Laura, je vous embrasse<br /> Michel<br /> <br /> <br /> <br />
N
<br /> <br /> J'aime ces empruntes inscrutées dans la porte comme autant de marques indélébiles de ces allers retours dans des états d'âmes violents ou tendres, et le regard de ton modèle, tellement présent et<br /> fort qui tranche tant avec sa pause délicate d'une élégante finesse.<br /> <br /> <br /> Que cette belle histoire d'amour panse tes plaies encore et encore et les berce de douceur.<br /> <br /> <br /> Doux dimanche Michel. Bisous<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> Les empreintes sont artificielles, mais les profonds sillons sur la gauche dans l'encadrement de la porte sont dus au chien que j'avais à l'époque et qui s'était fait les dents dessus, un jour...<br /> Depuis cette porte n'existe plus, mais la photo témoigne des facéties de ce chien adorable qui ne fit plus jamais de telles bêtises. J’avais froncé les yeux... Oui, mon modèle était atypique,<br /> d'où l'inspiration du même genre.<br />  Merci Nanie ,je t'embrasse et bon lundi. (Le lundi au soleil... etc.)<br /> <br /> <br /> Michel<br /> <br /> <br /> <br />
J
<br /> <br /> Bon dimanche Cher Michel,<br /> <br /> <br /> Ton texte de ce matin, fait bouger bien des émotions ds mes trippes... comment soulager ces maux, comment les exprimer et aussi comment vivre avec cette douleur de '' mal-être ''. Vraiment<br /> Michel tu es un homme qui sait puiser là où le questionnement se fait. Merci de ta présence, je te serre sur mon coeur tendrement.<br /> <br /> <br /> Jack<br /> <br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> J’ai bien de la chance d'être serré sur ton coeur, Jack... À mont our je le fais pour te remercier de tant de gentillesse et de compréhension pour mes bavardages écrits...<br /> je t'embrasse<br /> <br /> <br /> Michel<br /> <br /> <br /> <br />
Y
<br /> <br /> Michel,<br /> <br /> <br /> ont se hurlent,nos envies nos désirs,ont se chuchotent nos tendresses,ont se ments et ont cris nos véritées.Nos histoires D'amours et d'amitiées remplissent au fil du temps notre mémoire.IL reste<br /> une image,une trace ou un objet quelque peu oublié pas tout à fait oublié!posé là pour nous remémorer l'absence.Je me souviens encore de son  parfum au réveil.Ou est il? que deviens t-il? il<br /> est comme cette photos,elle accompagne ma solitude.Et son empreinte sur le montant de la porte que je n'arrive toujours pas à fermer! un jour je fermerais cette porte derriére lui,derriére moi.<br /> <br /> <br /> Merçi de cette image,merçi des mots,ils nous restent nos maux que l'ont cachent soigneusement.Bonne jounée a vous.<br /> <br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> Voilà Yves, vous voyez comme le souvenir donne envie d'écrire et comme il force la mémoire au recueillement, au plaisir douloureux, mais également soyeux et romantique...<br />  Je vous abandonne à vos belles empreintes de l'autre et à vos beaux souvenirs d'amour, les meilleurs que je connaisse.<br />  @ bientôt Yves<br /> Michel<br /> <br /> <br /> <br />
E
<br /> <br /> le texte est beau bien sûr, mais il se suffit à lui-même... nul besoin de commentaire... Par contre, j'ai des choses à dire sur ce garçon : c'est étrange, il a des mains de charpentier, et des<br /> chevilles de danseur, un regard farouche de faune... Qu'a-t-il fait comme bêtise pour traîner avec lui ce drap tout taché (comme les bébés traînent leur "doudou" partout derrière eux) ? Toute une<br /> histoire dans une seule photo. Vous avez raison, on ouvre des portes, on ferme des portes, on claque des portes (comme d'autres "tournent la page") mais toujours nos douleurs anciennes ou<br /> récentes restent à l'intérieur de nous.<br /> <br /> <br /> Je vous embrasse Michel pour dire si bien ce qui nous étouffe...<br /> <br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> Chère Eva, vous m'avez fait rire avec "les bébés qui traînent leur "doudou" partout". C'est tout à fait ça... je n'y avais pas songé, moi qui ne voyais dans ce linge maculé que le non dit d'un<br /> "drame" quelque peu sanglant (vous connaissez mes affinités avec l'hémoglobine.) Du coup, je préfère votre version. Quant au garçon, il a effectivement toutes ces particularités que vous décrivez<br /> et son regard est tout à fait percutant, trop peut-être... de là, à l'imaginer en assassin... c'était le thème de cette photo qui fait partie d'une longue série.<br />  Je vous embrasse<br /> Michel<br /> <br /> <br /> <br />

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