C’est peut-être le sable
Ou c’est peut-être l’eau
De ces choses qui parlent
Sans jamais se livrer.
C’est un trait de noirceur
Dans un rai de soleil
Mais aussi une torche
Dans les nuits magnétiques.
C’est le deuil invisible
D’un satin prometteur
Qui expire au matin
Comme un parfum d’amant.
C’est un peu le voyage
Prodigué puis repris
Un retard de toujours
Pour l’ultime Cythère.
© Giliberti