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Le blog de Michel Giliberti

Cahier-de-dessin

Je vous aurai tant donné
Je vous aurai tant volé
Mais à l’approche de jours plus sombres
Mon impatience de l’absolu
Se lasse de votre port d’attache
De son anneau à ma frégate.
L’ivresse est là, encore intacte
Mieux vaut la vivre que vous aimer…

© Giliberti

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commentaires
K
<br /> <br /> Un retournement comme un sursaut de vie ...<br /> <br /> <br /> Rompre la corde et redéployer les ailes ...<br /> <br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> Il le faut parfois... juste pour entretenir ses ailes justement :o)<br /> @ bientôt<br /> <br /> <br /> Michel<br /> <br /> <br /> <br />
N
<br /> <br /> Ne bougez pas… Ne respirez plus… Je vous veux.. Là… Prisonnier de vos objets de vie..<br /> <br /> <br /> Pourtant…Je les repousse… Ces fusains qui tracent les traits de votre pensées.. Car…c’est votre geste que j’emporte dans<br /> le cœur même de ma vie… Je ne veux pas d’objets qui retiennent.. Je ne veux pas l’encre qui sèche dans l’encrier…<br /> <br /> <br /> Je ne veux me remplir que d’instants furtifs.. Pris là sur le vif…<br /> <br /> <br /> Je vous veux dans le geste du peintre… Et garder en moi l’effleurement du pinceau sur les toiles de votre imagination…<br /> .<br /> <br /> <br /> Ne bougez pas… Ne respirez plus… Je vous veux.. Là… Libre de toutes contraintes…<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Instant de rêverie sur vos mots qui retiennent et qui me bercent jusqu’à l’apaisement…<br /> <br /> <br /> Qu’il est doux aussi de vous découvrir, dans le regard de ceux qui vous lisent et qui laissent des commentaires… On<br /> apprend tant des Autres… Quel chemin merveilleux que ce chemin que vous nous permettez de parcourir à l’intérieur de ce qui vous fait…<br /> <br /> <br /> Et comme votre Maman est belle de tous les mots que vous dites d’Elle… Vos paroles sur votre enfance.. Sur votre pays de<br /> cœur.. me bouleversent toujours… Il y a tant de vous dans cette sincérité profonde… C’est un grand cadeau que vous nous faîtes en nous ouvrant vos portes secrètes… Celles qui s’ouvrent vers<br /> l’infini…. Merci…<br /> <br /> <br /> Nadouce<br /> <br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> Je suis particulièrement touché, ému par ce que vous dites de mon travail et surtout pour les sentiments qu'ils vous inspirent. C'est un immense bonheur d'avoir de tels échanges. C'est si<br /> particulier, si étrange, si insaisissable. Comment vous en remercier dignement ? J’avoue ne pas le savoir, aussi, je vous embrasse, c'est encore la marque d'affection la plus parlante.<br /> Merci infiniment Nadouce,<br /> <br /> <br /> Michel<br /> <br /> <br /> <br />
C
<br /> <br /> Vis ton ivresse comme amour pour nous qui t'aimons tant Michel.<br /> <br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> je t'aime aussi Christian :o)<br /> <br /> <br /> <br />
C
<br /> <br /> Essayer d'en faire enfin un agréable souvenir (et alors j'écrirai dessus comme toi tu écris sur la Tunisie...)<br /> <br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> J'attends...<br /> <br /> <br /> <br />
C
<br /> <br /> Peu de mots, certes, mais tout est dit.<br /> <br /> <br /> Si n'était la photo qui les accompagne, ils pourraient être ma lettre de rupture avec chacun de mes passés...<br /> <br /> <br /> Amitiés.<br /> <br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> J'étais dans cet état en écrivant cela... C'est pas marrant.<br /> As-tu une idée de ton futur passé?<br />  @ bientôt<br /> <br /> <br /> Michel<br /> <br /> <br /> <br />
H
<br /> <br /> Enchanteur Michel, on ouvre ta porte et l'esprit de Baugin revit sous ton objectif.<br /> Cet univers m'est d'autant plus parlant que j'ai toujours tenu les objets usuels pour messagers des sphères intimes et dépositaires de l'esprit qui leur a donné vie, et ce n'est pas Chardin qui<br /> me contredirait.<br /> On retrouve aussi le message des "vanités" chez toi, certes pas de chandelle mourante ou de tête de mort, mais ce regard sur ces objets-accompagnateurs qui ne vivent que par qui les fait<br /> vivre et ne survivront plus que sous forme de témoignage.<br /> Remains of days...<br /> Texte profond et dense, mais là, je frise le truisme.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> Tu soulèves là une de mes grandes angoisses (autant que les étoiles dans le ciel qui me traumatisent)  et qui a fait que je n'ai presque rien gardé de ma mère ou de mon père... C'est nous<br /> qui insufflons la vie aux choses et c'est une vraie tristesse de s'entourer de ces objets opportunistes qu'ils maltraitent souvent notre mémoire.<br />  @ bientôt<br /> <br /> <br /> Michel<br /> <br /> <br /> <br />
J
<br /> <br /> Je boucle sur le commentaire que vous avez laissé sur mon dernier billet, cher Michel, où vous parliez du vide qui se dégage des natures mortes contemporaines. Votre photographie confirme ce que<br /> je pensais : vous avez ce regard qui rend sensible (dans tous les sens de cet adjectif) cet au-delà des objets, qui, investis par la poésie que vous leur insufflez, cessent d'être in-animés. Si<br /> la main est encore ici, l'âme vogue déjà au loin, aspirée par les horizons aux scintillements aussi attirants qu'incertains qui s'échappent des pages du carnet.<br /> <br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> Mon enfance fut bercée par la renaissance italienne qui me donna l'envie de peindre avec fougue et passion. La Joconde fut mon tableau de travail si j'ose dire. J’en ai peint<br /> une centaine juste pour comprendre le sfumato, la lumière, le clair obscur, bref, tout ce que ce papa Léonard m'apporta en soirée alors que j'avais 12 ans. Plus tard, je consommais les<br /> tableaux comme on consomme des pâtisseries... avec gourmandise et sans crainte de l’indigestion. Les tableaux figuratifs des grands<br /> maîtres furent donc ma nourriture de tous les jours et même si volontairement je m'en éloigne, je suis toujours à deux doigts de basculer en arrière et partir dans<br /> des compositions qui parlent à mon âme. Quand j’avais vingt ans je voulais faire d’immenses fresques dans les églises (moi l’athée) c’est dire... les objets font parti de choses qui<br /> m'inspirent aussi, mais je me défends d'en faire donnant, avant tout, vie aux hommes et aux femmes qui allument mes instincts de créateur. Je ne veux pas les perturber d'un décor autre que leur<br /> présence.<br />  Merci , et encore merci Jean-Christophe,<br /> <br /> Michel<br /> <br /> <br /> <br />
E
<br /> <br /> "Je vous aurai..." Je vous dirai cette envie folle que j'ai de tout planter là et de voler vers le Soleil....<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> Mais oui Eva... il y a des jours où les efforts ne font pas tout. Où la bonne conscience ne suffit plus et où l'appel de l'air déchire vos poumons...<br />  @ bientôt<br /> <br /> <br /> Michel<br /> <br /> <br /> <br />
B
<br /> <br /> il est mimi ton carnet de croquis...<br /> <br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> Merci Bellelurette, c'est un carnet de papier chiffon. j'aime beaucoup dessiner à l'encre sur de tels papiers<br /> <br /> <br />  @ bientôt<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Michel<br /> <br /> <br /> <br />
F
<br /> <br /> "Mon impatience de l'absolu".. : je crois connaitre cette impatience et cela me fait peur...<br /> <br /> <br /> Plein d'amitié pour toi, Michel...<br /> <br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> Généralement les impatiences sont de courtes durées. Si elles persistent, une consultation s'impose. je suis ouvert tout les jours de 9 h à 19 h... :o)<br /> @ Bientôt François<br /> <br /> <br /> Michel<br /> <br /> <br /> <br />
N
<br /> <br /> ...<br /> <br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> Meuh... non,<br /> <br /> <br /> Il n'avait qu'à être gentil...<br /> <br /> <br />  @ +<br /> <br /> <br /> Michel<br /> <br /> <br /> <br />

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