C’est au bleu mauve des matins nus
Quand ta peau sombre buvait le ciel
Que tes langueurs de souverain
Mordaient l’esprit du vieux lion.
Tes notes lourdes
Sourdes ou sottes
Peuplaient ma tête
Comme l’or pâle des pâles orgues
Des cathédrales de mon enfance.
Maux et morsures
Censure des mots.
J’aimais pourtant ce grand voyage
Entre sourire et rire aurore.
© Giliberti