Juste avant la nuit, juste avant le sommeil, quand tout devient silence et que les belles pensées se réveillent, je me dis que les hommes sont à l’image des sources claires qui alimentent les fleuves avant que ces derniers ne se jettent à la mer. Rien d’autre.
Les minarets, les églises, les synagogues, et autres lieux de cultes, ces fleuves bouillonnants qui font grossir tant de creuses conversations sur nos différences d’identités, ne devraient-ils pas plutôt alimenter notre unité terrienne, cette mer unique, cette tache bleue encore vivante dans un univers si noir où seul "l’esprit" devrait prendre la parole?