
Dans tes yeux
L’eau des jardins et puis le gris d’hiver
Qui savaient dire en plein été
Que chaque chose a une fin.
Dans tes yeux
L’insomnie bleue de toutes nos nuits blanches
Quand le silence après l’amour
Faisait plus de bruit qu’une armée.
Dans tes yeux
L’eau de mes larmes s’y serait bien noyée
Si le grand désert dans ton cœur
Ne m’avait pas tant desséché.
© Giliberti / 2009