Un peu de Balmain sur mes joues
Et nos heures d’avant, les parfumées, reviennent me tourmenter.
Ces heures, quand dormir n’était pas nécessaire.
Ces heures, quand mourir n’avait pas de sens.
Un peu d’Eau Sauvage sur mes doigts
Et nos heures d’amour, les nourricières, reviennent me secouer
Ces heures, quand gueuler ne privait pas d’allure
Ces heures, quand pleurer pouvait aussi faire rire.
Un peu de Guerlain sur mon cou
Et nos heures d’ivresse, les insolentes, reviennent me déchirer
Ces heures, quand frapper n’était qu’une caresse
Ces heures, quand crever ne voulait dire que vivre.
© Giliberti / 2009