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Le blog de Michel Giliberti

C’est ainsi que les pluies se sont épuisées.
C’est ainsi que les terres se sont asséchées.
De mes fêtes musicales, j’ai su dire l’essentiel et taire l’inutile. Dans cet ensemble des choses et des gens mêlés, je me nourris désormais du seul temps qu’il me reste. Je me nourris de mon âge.
Les terres écarlates de mes pensées ont bleui, et avec du rouge et du bleu, un peintre fait du violet… une couleur qui installe la sérénité, juste après les deuils…
Moi qui vis sur les dunes de sable, de celles qui chantent, moi qui aime le désert, j’abandonne à ton rire les plaies de mes sourires et je vis comme on meurt d’une absence qui me pèse.
J’ai toujours dit que je ne peignais pas pour « tous », mais pour « chacun » ; aujourd’hui je sais que ces mots sont vains. Mes espoirs ont autant de poisons que l’hellébore mauve et pâle, vert ou blanc, qui capture mes yeux tout en penchant sa tête, bien à l’ombre des arbres.
Les jardins sont des hommes aux bras forts et rugueux qui déploient des mystères et engendrent les destins. Ils vous donnent à croire à l’éternité alors qu’ il faut tant de temps pour qu’un arbre impressionne.

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commentaires
J
"Le désespoir du peintre"... a forcément plusieurs versions.<br /> L'une d'elle... les feuilles changent sans cesse de couleur.<br /> Une autre... tiges très frêles, elles sont perpétuellement en mouvement.<br /> Et encore... fleurs très petites, difficiles à reproduire.<br /> J'en ai eu chez moi, mais je ne les ai pas peintes. Alors je n'ai pas de version autre que "j'ai entendu" ou "j'ai lu".
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M
Tu peins Joyce??? Et si oui, quoi donc ?Merci pour les renseignements concernant "Le desespoir du peintre", qui à mon avis ne se résume pas à cette fleur... mais ça, c'est une autre histoire. @ bientôtMichel.
N
Une réflexion en entrainant une autre je m'en vais me pencher sur cette phrase : "je me nourris de mon âge" j'aime ces mots ils me touchent.<br /> Douce soirée.<br />  
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M
Une métaphore sur ce "si peu" en réserve qui ouvre "beaucoup"sur un avenir restreint. l'expérience nourrit... mais un peu tard, hélas! @ bientôt et merci.Michel
B
le problème, c'est que je n'ai toujours pas mes lunettes !
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M
Toujours à cause de la sécurité sociale? Mais il faut tout dynamiter.... @ +Michel
B
Donc, je disais hier que tu avais bien fait de ne faire que deux colonnes au lieu de trois, ainsi tes photos ou tableaux peuvent apparaître plus grands, et que comme je suis inscrite à te newsletter, j'étais passée par hazard et ton post était déjà paru alors que je n'étais pas avertie (environ deux heures après), mais ce dernier point n'a pas d'importance.Pour ton tableau, l'oiseau qui a première vue me paraît être un pigeon, mais bon... tu lui as cloué le bec avec une pince à linge ?
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M
C'est un oiseau automate, en fait. Si tu regarde bien il n'y a aucune partie réelle. Tout est en bois ou enmétal, au choix. Donc un oiseau qui ne peut voler... comme la plupart de mes oiseaux.merci pour la NL, c'est gentil. je dois faire la même chose avec toute la bande. Je vais m'y appliquer. @ +Michel
I
Et, comme souvent, ces marques, par deux ou trois, comme autant de griffures animales... Cicatrices indélébiles?... j'ai toujours été si sensible à ces cicatrices,  visibles et / ou invisibles,... celles qu'on n'a pas toujours la force,  la pudeur , ou l'humilité de cacher... parce que l'orgueil peut être là, aussi, de les montrer, comme autant de victoires sur soiBonne journée, MichelIkkar, with love
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M
j'ai toujours le reflexe de faire ces érraflures aux bras ou à l'épaule... Une espèce de BCG positif... vaccination pour blessure peut-être, mais il est vrai qu'en peinture, un bras ou un épaule sans ces marques, me semble atrocement vide. # bientôt et merci Ikkar,Michel
M
beau texte délicatement mélancolique où les jardins sont des hommes.... et les hommes sont aussi des jardins...j'aime ce tableau où le personnage semble être dans un tipi, un abri qui est sa seconde peau...l'hellebore est donc ton "désespoir du peintre", est-ce que tu connais la plante qui porte ce nom ?  bonne journée
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M
Quel beau renvoi à des souvenirs que ce"desespoir du peintre"... oui je la connais cette fleur, c'est l'Heuchère... mais je n'ai jamais compris pourquoi. La pensée pourrait l'être tout autant.Merci Maryse pour cette parenthèseMichel
B
Koi ? kaprenje ? Tu as osé effacé mon com ? Honte à toi, tu seras banni à tout jamais ! Et moi qui voulait te mettre dans mes liens.(Naaan, je rigole, tu es pardonné, ça arrive à tout le monde de faire de fausses manips)Je le referai demain, comme-ci j'avais oublié, na !
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M
Mille excuses encore Bellurette, mais à l'heure où je devrais être dans mon sommeil pardoxal,il faudrait que j'évite les manips... Dodo... bonsoir!Michel

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Mon travail d'artiste peintre, auteur et photographe...

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