Le temps glisse sur lui sans laisser de traces. Je dirais même que le temps le préserve.
Ce jour là de l'été 2006, il était venu, comme presque tous les jours, me rendre une petite visite une fois son travail terminé et en attendant de boire le café que je lui préparais, il est allé quelques instants se détendre sous le soleil, à l’intérieur de la petite cour à l'arrière de la maison.
Je n’ai pu résister à capter les instants de son abandon, pas plus que je ne resiste à vous les faire partager.
Ça le fait toujours rire que je le prenne en photos ; il ne comprend pas que je puisse le trouver beau et photogénique et se moque éperduement de son physique.
Pour lui, de toute façon, je suis un peu « maboule », comme il dit, puisque je suis un artiste peintre. Il a beau apprécier ce que je fais et comprendre que c'est du travail, il ne considére quand même pas mon métier comme un métier sérieux.